
Dans cette nouvelle pièce, Alex Lorette nous livre une histoire sur le thème du harcèlement scolaire : à presque 15 ans, Camille est victime des vexations de jeunes de son école. À travers des dialogues très concrets, on peut découvrir une bonne déclinaison de situations de harcèlement, depuis les propos indifférents typiquement adolescents jusqu’à la cruauté sans limite, elle aussi typiquement adolescente. Quand on croit avoir bien compris de quoi il s’agit, un autre tableau nous livre un nouveau rebondissement, parce que le harcèlement ne s’arrête jamais, il s’est invité dans la maison de Camille, se faufile dans des courriels insultants, se matérialise en une page Facebook anti-Camille. Bref, il est partout, lancinant.Aussi triste que cela puisse paraître, on n’est…
Le théâtre contemporain cherche, à chaque génération, à ébranler les conventions sociales de la violence commune, invisible, banale. Alex Lorette est de ces auteurs et sa dernière pièce Dream job(s), enfonce le clou dans l’univers de l’apparence raisonnable du management et des profits implacables qu’elle doit générer. La pièce a reçu le prix des metteurs en scène « hors » et « en » Belgique 2017-2018.L’éditeur annonce en quatrième de couverture : « Dream job(s) – Une bande d’amis. Fred rêve de devenir DJ. Sa petite amie Chloé aime l’histoire de l’art et les « inductions chromatiques » de Carlos Cruz-Diez. Melina, l’amie d’enfance de Chloé, ne se prend pas la tête et profite de la vie. Et enfin, Tony, le bon copain de toujours. Tous les…
Tout au long du roman, nous suivons les récits de plusieurs personnages. Il y a d’abord Lucie, qui est née au Congo et n’a jamais été heureuse en Belgique. Ensuite, il y a sa fille Félicité avec qui elle n’a jamais réussi à communiquer. On suit également les histoires du père André, autrefois appelé Nkisu, de Massiga, la nourrice de Lucie et enfin d’Edmond, l’arrière-grand-père de Lucie, un colonisateur sanguinaire.Lucie aimerait retourner au Congo, cette terre qui l’a vue naître, au bord du fleuve, dans les années 1940. Malgré sa couleur blanche, elle s’est toujours sentie noire à l’intérieur, une Congolaise. À présent, il est trop tard. Elle est clouée au lit dans sa maison de retraite. Elle pourrait demander à sa fille qui habite en Norvège de l’y…
Un beau puits… Du solide. (…) Rien que des blocs de tuffeau, doux au toucher, comme la peau d’un bébé. (…)Le puits était plus beau que la maison.La maison n’a jamais été agréable. (…) Il y faisait sombre. On aurait dit un terrier. Oui, la maison faisait penser à un terrier… un terrier à lapins, avec des galeries partout. Depuis plusieurs générations, la famille de Georges vit dans une petite maison, dans un coin reculé où tourbières et sables mouvants s’étendent à foison. Georges a grandi dans cette demeure, puis s’y est installé avec sa femme – une fille qui n’était pas du village – au grand désarroi de sa mère. Une fois cette dernière partie, la femme a fait condamner le puits qui trônait devant la maison. Il lui gâchait la vue. Mais sous la…