Anne-Cécile Vandalem

PRÉSENTATION

 Anne-Cécile Vandalem est autrice, actrice, metteure en scène et conceptrice de spectacles et d’installations.

Elle a fait des études de comédienne au Conservatoire de Liège, et a arpenté les classes de danse. 
Petite, elle élabore des pièces radiophoniques qu’elle enregistre sur cassettes. À l’école, elle organise des playbacks. L’été et pendant les vacances scolaires, elle file à Paris faire des stages de jeu. Elle rêve à l’époque d’entrer au cours Florent. Et finalement, est très heureuse de ne pas l’avoir fait. 
Adolescente, elle pense plutôt au cinéma. Elle ne découvre le théâtre qu’à seize ans, avec l’école. 
En 2003, elle monte avec Jean-Benoît Ugeux la compagnie « Résidence Catherine ». Ils créent ensemble « Zaï Zaï Zaï Zaï » et « Hansel et Gretel », sur base d’improvisations puis de textes de plus en plus écrits, en élaborant un jeu de télévisions-interlocutrices, qui parlent et qui leur répondent.
En 2008, elle se lance seule et donne naissance à la compagnie Das Fräulein (Kompanie). Elle crée la Trilogie des parenthèses : (Self) Service, HABIT(U)ATION et After the walls (Utopia), dans laquelle son écriture prend toute son amplitude. Elle y isole la fracture, cet événement traumatique qui fait que la vie bascule.  
 
Repères :
2008 fondation de Das Fräulein (Kompanie)
2008 « (Self) Service »
2010 « Habit(u)ation »
2013 « Michel Dupont »
2013 « After the walls (utopia) »
 
 
 
 
 
(D'après un portrait d'Anne-Cécile Vandalem  réalisé par Maud Joiret dans le cadre du partenariat de BELA avec Grand Angle en 2015.)
 
 
BIBLIOGRAPHIE
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Juger un livre est une autre affaire que de juger un spectacle. Anne-Cécile Vandalem fait paraître chez Actes Sud les trois pièces qu’elle rassemble comme une trilogie, une trilogie dénuée de titre (Le Sang des promesses aurait pu être un bon titre mais il faut croire qu’il était déjà pris) ou plutôt composée de trois titres distincts : Tristesses, Arctique, Kingdom. Trois titres qui désignent des lieux, réels ou imaginaires, tous isolés dans le Nord.Tristesses se construit comme une enquête policière : la mère de l’actuelle cheffe de l’extrême droite danoise est retrouvée pendue sur l’île fictive de Tristesses, presque totalement désolée : tout y est à l’arrêt et il ne demeure qu’une poignée d’habitants pour entretenir les lieux et singer…