Sans doute est-ce une caractéristique majeure et heureuse du roman policier actuel que de donner tout autant de place à la vie intime des enquêteurs en charge d’élucider un crime qu’à la résolution de l’énigme criminelle elle-même. En marge de l’enquête, d’autres enjeux personnels existent, qui interagissent avec celle-ci tout en formant un récit parallèle. Lafille sur le banc s’inscrit pleinement dans cette veine narrative en nous intégrant dans l’équipe policière chargée de l’affaire sous la direction de Steve, un taiseux tout entier voué à sa mission qui le mobilise de jour comme de nuit, au point qu’il en oublie sa famille, ou néglige de dormir ou de manger. Sa volonté de comprendre les ressorts du crime et de dépasser les apparences crée en lui un…
Appelés sur une scène de crime, des policiers se trouvent face à un homme qui braque une arme sur eux, puis la retourne contre lui-même après avoir clamé son innocence. La victime est une jeune étudiante, sa voisine de palier, son corps est meurtri d’une dizaine de coups de couteau. Le coupable semble tout désigné malgré son déni, de quoi classer rapidement cette affaire qui soulève une vive émotion et donne lieu à l’organisation d’une marche blanche à la mémoire de la charmante demoiselle. Mais la suite d’Autopsie d’un doute nous confirmera, si besoin en était, qu’il ne faut pas prendre les apparences pour évidences, que la vérité est souvent à trouver ailleurs au terme d’une quête qui mobilise toutes les énergies.C’est la conviction qui anime Steve,…