En avril dernier, Christine Aventin sortait FeminiSpunk chez Zones, une réflexion anti-conformiste sur le potentiel révolutionnaire des filles. Ce livre a occupé l’autrice pendant trois ans. Trois années durant lesquelles il n’y a pourtant pas eu que l’écriture. Non. Or pas de place dans l’essai pour dire « la débandade politique sur la ZAD où [elle] vivait », l’otite qui tourne mal au point de vivre « le coma, la douleur, l’aphasie », le crâne trépané, mais aussi « les deux ruptures amoureuses simultanées ». Non. Pas de place dans FéminiSpunk, livre de force et de puissance.Ce n’est qu’une fois l’ouvrage terminé qu’autre chose a surgi. Par flashs. Et autant de poèmes réunis dans un recueil organisé en cinq chapitres. Scalp. Ou la face obscure…