Evelyne est née très jeune à l’écriture. Dès l’école primaire, elle abandonne le pinceau pour se saisir résolument de la plume. On la disait pourtant douée : à l’âge de 5 ans, elle avait emporté un concours de dessin de la Ville de Bruxelles.
Pour Évelyne Guzy, baptiser « roman » une enquête sur sa propre famille juive, c’est aussi un devoir d’honnêteté et la façon de donner à la journaliste et chroniqueuse la liberté de fondre, à 60 ans, la réalité d’Évelyne dans ses propres pas : ceux de la petite Eva, au fil d’une recherche marquée par la rigueur et par un acharnement courant sur de nombreuses années. Au départ : il y aurait une lettre posthume du grand-père Icek, imprégnée formellement de culture yiddish et qui précise : « Bien sûr, je me doute bien qu’à la première relecture, tu revisiteras mes mots pour les remplacer par les tiens ; c’est ta manie, ton métier. Je vais m’en accommoder ».Icek lui-même dit se considérer comme un « homme terne » et dont la seule particularité…
La collection Belgiques, dirigée par Vincent Engel aux éditions Ker, accueille depuis quelques années déjà des fragments de « Belgique » surgis de la mémoire des autrices et auteurs sollicités. Ils sont de multiples origines, mais paradoxalement, ces « Belgiques » ne comptent pas encore de plumes néerlandophones au catalogue… Nous imaginons les difficultés en cette matière aujourd’hui…Par ailleurs, la collection offre des visions de « Belgiques » singulièrement diverses et marquées souvent par un passé dramatique, familial, ou mélancolique… Evelyne Guzy vient d’y apporter sa contribution dans un nouvel opus traversé de part en part par la question de la mémoire, de sa perte, des souvenirs en incandescence, des entourloupes de cette fameuse mémoire « opportuniste…
La collection Belgiques, dirigée par Vincent Engel aux éditions Ker, accueille depuis quelques années déjà des fragments de « Belgique » surgis de la mémoire des autrices et auteurs sollicités. Ils sont de multiples origines, mais paradoxalement, ces « Belgiques » ne comptent pas encore de plumes néerlandophones au catalogue… Nous imaginons les difficultés en cette matière aujourd’hui…Par ailleurs, la collection offre des visions de « Belgiques » singulièrement diverses et marquées souvent par un passé dramatique, familial, ou mélancolique… Evelyne Guzy vient d’y apporter sa contribution dans un nouvel opus traversé de part en part par la question de la mémoire, de sa perte, des souvenirs en incandescence, des entourloupes de cette fameuse mémoire « opportuniste…