Née le 07 janvier 1970 à Uccle
Ecole normale supérieure, Paris Littérature comparée et sociologie de la littérature
traducteur
Donner et regoûter moi-même le plaisir du récit, lâcher la bride à l'imagination, aider à apprivoiser le littéraire.
Quand des collègues lui ont proposé de prendre place dans une collection de « Paroles de traducteurs », Diane Meur a accepté avec enthousiasme, tout en précisant qu’elle ne pourrait en dissocier ses « paroles de romancière ». Et c’est ce qui fait l’intérêt de ce livre qui vaut tant par la finesse des considérations sur la traduction que par la réflexion sur l’influence réciproque de ses deux passions : la migration d’une langue à l’autre et l’écriture personnelle. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un essai. Le livre est fait de textes s’étendant sur plus de quinze ans, montrant une réelle continuité. On y sent la progression et l’approfondissement de la réflexion sur ces deux sujets.Diane Meur a la volonté, d’emblée affirmée, de corriger…
De livre en livre, Diane Meur innove et surprend. C’est encore le cas avec ce roman, Sous le ciel des hommes, à la fois grave et malicieux. Le premier protagoniste en est un lieu, le grand-duché d’Éponne, centre financier et d’affaires. L’atmosphère y est pesante, mentalement étriquée. Pourtant sous « les eaux étales de l’ennui » de cet État aux fêtes dynastiques désuètes vivent des femmes et des hommes que Diane Meur décrit dans leur quotidien, parfois joyeux, souvent difficile.Il y a Jean-Marc Féron, un auteur reconnu qui s’est lancé dans un projet de livre original mais qu’il peine à maîtriser. En contrepoint, un groupe de contestataires s’attache à la rédaction d’un pamphlet collectif, Remonter le courant, critique de la déraison capitaliste.…