Albert et Georges avaient nonante-neuf pour cent d’ADN commun. Et, comme le précise le narrateur « ce minuscule pour cent de différence contenait à lui seul toutes leurs différences! » Vous avez pu deviner dès la couverture qu’Albert est un homme et Georges un gorille. …
Auteur de Albert et Georges
Pseudonyme de Pascal Nottet Né le 24 juillet 1959 à Namur
Autodidacte
Je suis sans technique, non méthodique, bordélique, si peu grammairien, qu’avec tout cela en main, je m’étonne de faire des bouquins. Grand Prix Triennal de Littérature de Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 2009 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2007 et 2014 Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2012Illustrateur de Albert et Georges
Haut comme trois pommes, Albert rêve de vivre avec un grand singe. Les années passent, Albert travaille comme clerc de notaire et habite seul dans un petit appartement propre et bien ordonné. Un beau jour, au détour d'une rue, notre homme tombe par hasard sur un primate prénommé Georges, le rêve de sa vie. C'est le début d'une grande amitié entre deux espèces aux différences multiples malgré…
Lapin et Écureuil sont voisins et amis. Ils sont aussi gourmands et bons vivants. Mais des différences de goût les mènent à la dispute. L’écureuil, fâché, déménage de nuit et se fait attraper par un renard. Lapin use d’un stratagème pour sauver son ami… Avec la version numérique interactive à télécharger gratuitement sur le site internet : lachouetteducinema.com…
Ce matin, sous la tente, le p’tit cœur de Dina est inquiet. C’est son premier jour d’école dans un autre pays. La petite grenouille a peur de se perdre au milieu des gens. Il y a beaucoup de bruit en classe et Dina ne comprend pas ce que dit la maîtresse. Sur le chemin du retour, elle se perd. Le p’tit cœur de Dina est en miettes quand un garçon à vélo lui demande gentiment : « Que fais-tu là grenouillette ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette. » Dès la première page, Béatrice Renard et Emmanuelle Eeckhout nous insèrent dans la situation d’inquiétude que vit Dina, la grenouillette. Dans une tente au milieu d’immeubles gris, rien n’est dit de l’exil, mais c’est bien cette réalité que narre l’histoire. Dina quitte le regroupement des tentes pour affronter le réel : le tramway, l’école, la cantine, la cour de récréation. Chaque lieu est une nouvelle épreuve mais toutes sont marquées du sceau de la solitude et elle perd pied au moment du retour, elle s’égare au propre comme au figuré. Texte et images convergent pour donner le sentiment de différence. Sa maman qui l’accompagne à la station du tramway a une robe et un foulard bleus qui tranchent avec le gris urbain. Dina est immobile devant la porte de l’école, confrontée à l’énergie des autres écoliers qui font « trop de bruit ». En classe, Dina ne comprend pas ce que dit la maîtresse et à bien y regarder dans la cour, à la cantine, les petits élèves sont lapin ou chat, mais il n’y a aucune autre grenouille. Même si l’environnement semble accueillant – petites chaises et décors au mur – rien ne lui parle et elle vit physiquement l’isolement, seule au milieu des autres, transparente. Le vocabulaire de l’émotion, du mal être, nomme la peine de Dina et la ligne claire du dessin renforce ces sentiments. Point culminant du récit, la tentation du suicide, la mort, qui rôde le long du canal où elle s’abandonne. Mais si les autrices utilisent l’album pour éveiller les consciences, elles portent aussi une vision chaleureuse de la vie et un garçon gentil lui viendra en aide et le lendemain, le retour à l’école est à la fois semblable et différent. Semblable, les enfants courent vers la porte avec énergie ; différent, Dina nous regarde et elle sourit ! Un album sensible et doux où coopèrent Béatrice Renard et Emmanuelle Eeckhout pour évoquer des réalités…