Quelque part dans le corps il y a ce qui tiraille réclame récrimine. Mais on ne peut répondre. Parce qu’il faudrait laisser là visage corps et tout ce par quoi l’autre nous connaît reconnaît renifle et assimile.Il faudrait se quitter et quitter l’autre pour s’enfoncer dans une eau ou quelque chose comme ça. Noir. À moins que ce soit gueule. Il faudrait s’enfoncer dans une gueule qui tiraille et réclame noir.Et amoureusement s’il vous plaît.S’enfoncer…
Auteur de Amoureusement la gueule
La collection « D’autre part » de L’herbe qui tremble dirigée par Thierry Horguelin qui donne à lire des textes inclassables accueille un nouveau recueil de la poétesse gaumaise Véronique Daine. En introduction, une phrase du poète hongrois Janos Pilinszky : “Combien tard nous comprenons que la pénombre des yeux peut être plus précise que la lumière d’une lampe”. Cette citation laisse entrevoir que sous les apparences, il y a un paysage intérieur vivant, taillé dans une écriture organique où deux mots s’opposent l’un à l’autre : la gueule et le visage. Dans une danse animale presque sauvage, les mots sont comme des pulsations sanguines. Un rythme de chasse scande la langue dans une succession de courts fragments de prose poétique qui cognent, martèlent,…
Dans les recueils de William Cliff , les vers font naître des étincelles à l’instar de deux corps qui s’étreignent.…
Thibaut Creppe n’est pas un inconnu au sein du petit monde de la littérature belge. Né en…