Ardenne 1914 : La perte d'une illusion

À PROPOS DE L'AUTEUR
Franz EPPE

Auteur de Ardenne 1914 : La perte d'une illusion

Né en Allemagne en 1936, Franz Eppe y a vécu jusqu'à l'âge de 33 ans. Depuis 1969 jusqu'à l'an 2000, il a été fonctionnaire de la Commission européenne à Bruxelles. En 1971, il épouse une Belge. Avec leurs trois fils, ils ont, depuis 1984, fait de Porcheresse en Ardenne leur lieu de seconde résidence et, depuis leur retraite, leur résidence principale.L'enfance de Franz Eppe a été marquée par la deuxième guerre mondiale. Son père, propriétaire d'une ferme, fut mobilisé dès 1940 au front en Russie et n'en revint qu'en 1947, après trois ans de captivité. Pendant deux ans, sa femme et leurs quatre enfants sont restés sans nouvelles de son sort. N'habitant pas loin d'une ligne de chemin fer et d'un canal, les deux de haute importance stratégique, ils vivaient des bombardements fréquents par les escadres d'avions des alliés.A partir de 1948, Franz Eppe a pu effectuer les humanités classiques dans sa ville natale et puis des études en droit, en sciences politiques et en langues aux universités de Münster, Bordeaux et Barcelone. Il fut promu Docteur en droit en 1964 et obtint encore le diplôme d'aptitude à la magistrature.Il a débuté alors sa carrière professionnelle en entrant comme chef de division dans l'administration publique régionale, tout en s'engageant dans la création d'un jumelage entre sa ville de Greven et la ville de Montargis dans le Loiret en France.Lauréat d'un concours organisé par les institutions européennes, il entra en 1969 dans les services de la Commission de l'ancienne CEE, composée à l'époque de six États membres seulement. Il y a assumé des tâches diverses d'ordre juridique dans les domaines agricole et des politiques des structures, de la concurrence et du financement communautaire.Après la réunification allemande, Franz Eppe fut pendant trois ans détaché par le président Delors du service à Bruxelles pour servir de conseiller au gouvernement de la Saxe à Dresde (ex-RDA) dont l'administration devait se familiariser avec le droit communautaire.

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