Auteur de Au fond un jardinet étouffé
Après un an d’arts de la parole à l’Académie de Bertrix sous la direction de Marie-Gilles Vander Essen, Morgane Vanschepdael participe trois fois au concours de théâtre Scène à deux et fait partie des finalistes provinciaux (Province du Luxembourg) en 2003. La même année, elle prend part à un stage de mime et théâtre burlesque à l’Académie d’Été de Neufchâteau, sous la direction d’Elena Serra, ancienne élève et assistante de Marcel Marceau. Elle joue ensuite au sein de l’atelier théâtre de la Maison des Jeunes de Florenville plusieurs créations théâtrales, notamment pour le concours Scène aux ados (metteur en scène : Claude Delvaux). De septembre 2003 à juin 2007, elle participe à l’atelier théâtre du Théâtre de la Marquise et joue dans La Noce chez les Petits Bourgeois de Bertolt Brecht et Les liaisons dangereuses, adaptation du roman épistolaire de Pierre Choderlos de Laclos. En 2007, elle intègre la troupe du CRom de l’ULB et joue dans La maison de Bernarda Alba de Federico García Lorca. Elle aura également l’occasion de travailler pour Franco Dragone en 2010 en tant que documentaliste. Elle subit ensuite des études bruxelloises avant de partir chercher l’inspiration à Malte d’octobre 2014 à juillet 2015. En 2017, elle termine son premier manuscrit, L'île quimboiseuse, un livre entre roman et poésie dans lequel le(s) sens et les sons se répondent. La même année, elle joue dans le clip La vie est un long deuil tranquille d’Olivier Terwagne puis en 2018 dans un mini-documentaire de Stefan Thibeau sur la condition de la femme pendant et après la première guerre mondiale. Elle se consacre aujourd’hui à l’écriture.
2018-2019 : aux côtés de Stefan Thibeau et Olivier Terwagne, Morgane Vanschepdael incarne le personnage de l'écriture dans une création théâtrale autour de l'écriture de Marcel Moreau, appelée BUVONZUNCOUP. Mise en scène de Stefan Thibeau.
Chaque fin d’année, depuis onze ans, l’éditeur bruxellois Maelström nous décoche une salve de huit booklegs dans le cadre d’une collection « Bruxelles » se conte initiée par la COCOF (Commission Communautaire Française de la Région Bruxelles-Capitale).Des booklegs ? Des livres édités à prix démocratique (3 €), arrimés à un évènement (musical, poétique), dont ils constitueront la trace. En l’occurrence, l’anniversaire de la librairie adossée à la maison d’édition, la présentation des ouvrages et leur mise en scène (lectures avec fil rouge, investissement de divers espaces) furent consubstantiels.Parmi ces petits objets au graphisme raffiné, Au fond un jardinet étouffé nous touche particulièrement. Une première…
Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…
Le Journal d'Alice (T. 5). La saison du citrobulles
Dans cette cinquième aventure, Alice nous raconte ses vacances d'été…