Auteur de Cavales
(Deru-Renard Béa) Née le 18 septembre 1962 à Liège
Licencie en Histoire, ULg,Liège
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été passionnée par la grande Histoire et les petites histoires. Les livres ont toujours été mes amis. Après en avoir lu et raconté des centaines à mes quatre enfants et à mes élèves, j’ai eu envie d’en écrire et j’espère continuer à le faire jusqu’à la fin de mon histoire. Au commencement de mes récits, il y a des questions : Qui suis-je ? Pourquoi sommes-nous là ? Où allons-nous ? Les questions deviennent de petits personnages en quête de réponses, qu’ils trouvent en rencontrant d’autres personnages. Ainsi va la vie : chacun cherche bonheur, amour, identité, reconnaissance… Chacun rencontre un Autre ou des Autres qui l’aident à grandir. Et à la fin, chacun finit toujours par arriver quelque part, ici ou ailleurs, chacun a son histoire. Et voilà…
Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2006
Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2011
Lauréate du Prix Québec/Wallonie-Bruxelles de Littérature de Jeunesse, 2011
Nous sommes dès l’entame du texte (nommée à dessein Équarrissages – dans une métaphore équine filée qui, dans le droit fil du titre polysémique, traversera tous les chapitres) le 3 novembre 1793, puis le 8 juin 1817 au plus près des corps et des esprits en souffrance. Aux moments-mêmes où se jouent tragiquement les vies d’Olympe de Gouges (née Marie Gouze) et de Théroigne de Méricourt (née à Marcourt, près de Liège), figures feux follets de la Révolution française. La première sera guillotinée sur ordre d’Antoine Fouquier-Tinville (homme de loi et accusateur public du Tribunal révolutionnaire… qui, ironiquement, finira par connaître le même sort), la seconde internée et traitée inhumainement jusqu’à sa mort – c’est donc à leurs dernières…
Le papa de Tibi, qui travaille loin, très loin de chez eux, rentre à la maison pour quelque temps. C'est la première fois que le petit garçon va le rencontrer. Quelle joie ! Et quelle inquiétude, aussi ! Est-ce que Tibi l'aimera en vrai, ce papa qu'il ne connaît pas ? Et ce papa, aimera-t-il Tibi ? Tibi est fou de joie, son papa – parti depuis des années construire des autoroutes à l'étranger – revient au village. Mais à son arrivée, Tibi est incapable de prononcer un seul mot. Il craint que son père ne le reconnaisse plus. Ce paternel tant attendu est revenu avec un cadeau pour chacun: une machine à coudre pour maman avec un mode d'emploi gros comme ça, une paire de pantalons à la mode à Paris pour Fatou et... un maillot du Paris St-Germain pour Tibi. Malgré sa longue absence, le père du petit garçon n'a pas oublié le rêve de son fils : devenir joueur de foot professionnel ! Les retrouvailles se sont pas toujours à la hauteur de nos attentes : c'est l'expérience que fait Tibi, le héros de cette série qui fleure bon l'Afrique. Mais au-delà des émotions décrites on s'aperçoit aussi des différences culturelles et sociales, notamment de la pauvreté du village dans lequel vit Tibi. Pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, le père s'est expatrié des années durant en France. Les illustrations chaleureuses et vivantes reflètent bien l'appétit de vivre des protagonistes de ce récit. Le texte, lui, fera mouche auprès des…
J-2 avant la fête du siècle et toute la classe ne parle plus que de la boum organisée par John-John pour son anniversaire. Plus la date approche, plus Lino a la boule au ventre. Il lui faut encore trouver une tenue spéciale, s'entraîner à danser devant les autres et surtout se préparer à inviter Nina, sa nouvelle future amoureuse. Du coup, Lino se demande s'il a vraiment envie d'aller…