RÉSUMÉ

Blondy et Mary sont deux soeurs que tout oppose : l’une est blonde, l’autre est brune; l’une est gaie et enthousiaste, l’autre est mélancolique et réfléchie; l’une développera des talents artistiques, l’autre sera douée pour les lettres. Mais elles ont en commun le jardin de leur enfance dans lequel elles ont vécu les premières expériences qui feront d’elles les adultes qu’elles deviendront.En grandissant, chacune a essuyé des déboires, a suivi son…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Marie-Line et Anne-Marie SCHNEIDER

Auteur de Conte du jardin

Marie-Line : Romaniste diplômée de l'UCL Louvain en 1978, elle a enseigné le français et l'espagnol dans les Athénées de Martelange, Virton, Neufchâteau, l'ITELA et l'École Normale d'Arlon, avant d'être nommée à l'Athénée d'Athus, où elle a terminé sa carrière en 2015.Avec les élèves de l'Athénée de Martelange, elle met en scène Les deux timides d'Eugène Labiche, en 1979; plus tard, avec les élèves de l'École Normale d'Arlon, elle écrit et met en scène Le Chapeau, représenté devant tous les élèves des écoles maternelles d'Arlon.Anne-Marie : Elle tâte également de la plume et participe à l'un ou l'autre concours littéraires, dont le Prix transfrontalier de la Nouvelle Brève 2001 et le Prix Jean Lebon 2016.C'est également en 2016 qu'elle rejoint sa soeur Marie-Line et illustre Conte du Jardin, la première oeuvre de fiction de celle-ci, portée par les réseaux sociaux.

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L’on sait Armel Job fin observateur des âmes humaines, tant il a créé de de personnages dont la présence forte imprègne la vie de ses lecteurs. Voici qu’il s’est prêté au jeu de l’extrême brièveté, celui des instantanés de la collection « La petite pierre » des éditions de La Pierre d’Alun, qui associe ses écrits aux illustrations de Benjamin Monti pour ce nouveau petit volume spiralé. L’auteur précise, dans la présentation du livre faite par l’éditeur : Ma tante Esther était le mouton noir de ma famille. Elle n’avait aucune considération pour qui que ce soit, elle-même comprise. Elle faisait fi des convenances, doutait de tout, mais s’émerveillait de ce que personne d’autre ne remarquait. Je l’aimais tendrement et recueillais précieusement ses sentences. Si je le lui avais avoué, elle ne l’aurait pas cru.  Dès la première page de ces Souvenirs de ma tante Esther , sa personnalité s’impose, forte et sans concession. Alors que le narrateur est proche de son cousin David, elle ne fait nul secret de son refus initial d’enfanter et elle ne veut rien savoir de la fête des mères, évite les cajoleries, les témoignages d’affection. Et quand ses lèvres pincées s’ouvrent, chaque mot est compté et elle ponctue son propos par une forme de sentence. Florilège : «  Le bonheur, c’est quand le bonheur n’est pas encore là. Après …  » ; «  Il ne perd pas la raison ; il est seulement fatigué de s’en servir  » ; «  Le fil à linge, c’est le drapeau d’une maison  » ; «  Très bien, les enfants, de cette façon, vous saurez qu’il y a des injures qui sont des compliments  ».Quant aux dessins de Benjamin Monti, leur trame rappelle au premier regard les gravures qui illustraient jadis les dictionnaires. Déclinées en noir et blanc, elles présentent une variation joyeusement décalée des scènes évoquées, comme pour mieux souligner la résonance des propos tenus et l’absurde qui n’est jamais bien loin.Au fil des pages, on se prend à apprécier la compagnie de Ma tante Esther, cette femme revêche qui ne mâche pas ses mots, mais dont la sincérité et le bon sens font mouche, dessinant page à page les contours d’une vision du monde étonnante et d’une grande liberté. Peu à peu, la causticité de ses propos finit par laisser paraître une trame de tendresse tout à la fois ténue et retenue, certes, mais dont on comprend qu’elle ait été conservée comme un bien précieux qui nous…

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