Claire, une traductrice bordelaise, doit laisser partir la prunelle de ses yeux. Son fils, Sacha, s’en va à Pune, en Inde, pour poursuivre son cursus scolaire. Elle craint ce départ, elle qui a vu tant d’êtres aimés disparaître. Elle a élevé son fils seule, le père s’étant tué en voiture alors qu’elle était encore enceinte de Sacha. Fait étrange : ses propres parents sont également morts quelques semaines plus tard dans un accident de voiture.La mort, l’absence et les disparitions rôdent et charrient avec elles une imagerie crépusculaire. Une ruée de scarabées, de coléoptères et bêtes en tout genre ne cessent de se ruer sur Claire, tandis qu’une araignée lui grignote doucement le cerveau. Cet ultime abandon finira-t-il par fermer…
Cueillir ses rires comme des bourgeons, c’est le titre poético-énigmatique d’un roman qu’on attendait depuis longtemps : le tout premier d’Astrid Chaffringeon, dont on connaissait déjà le sens esthétique et l’acuité idéelle avec son très beau projet de lieu d’art à domicile, Chantier(s) Art House.
Cueillir ses rires comme des bourgeons, c’est le titre poético-énigmatique d’un roman qu’on attendait depuis longtemps : le tout premier d’Astrid Chaffringeon, dont on connaissait déjà le sens esthétique et l’acuité idéelle avec son très beau projet de lieu d’art à domicile, Chantier(s) Art House.
Claire est une mère faite célibataire, qui survit aux deuils successifs autour d’elle et à la médiocrité humaine…
Hubert Juin ou le roman du vertige
Dissertation sur le cycle romanesque "Les Hameaux" de Hubert Juin. Étude de la…