Dans un pays d'adoption

Il est toujours très embarrassant de parler soi-même, de son propre travail de traducteur, car il va de soi que les choix que nous avons faits (je ne parle pas seulement de la sélection des œuvres à traduire, mais des méthodes, des procédés, du ton, des « trucs » tout simplement, que l’on a adoptés) relèvent d’un système subjectif, qui nous apparaît comme objectif. Nous défendons nos systèmes sur un mode absolu et rarement comparatif ou relatif aux autres systèmes. Ne fût-ce que par délicatesse ou par modestie. Je ne peux pas en quelques brefs paragraphes résumer tout mon travail de traducteur qui a accompagné celui d’écrivain depuis toujours, puisque je ne me rappelle pas avoir commencé à écrire, sans avoir parallèlement traduit.
Les lignes qui vont suivre seront lacunaires et partiales. Je parlerai de quelques expériences limitées, et d’un point de vue lui-même limité. J’ai traduit toutes sortes de livres. Professionnellement depuis plus de trente-cinq…

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