Auteur de Depuis ce jour …
Née le 14 mai 1939 à Wavre.
Maîtrise en Lettres Modernes, UCL, Louvain-la-Neuve.
J’écris comme je respire, aussi j’écris presque tout le temps, chez moi, dans le train, le métro, lors des ateliers d’écriture que j’anime. J’écris en puisant dans l’enfance inusable aussi bien qu’en observant petits et grands. J’aime travailler en correspondances avec d’autres artistes. Parfois je confie mes textes à des illustrateurs et parfois je travaille en dialogue avec eux. J’ai collaboré à plusieurs anthologies pour la jeunesse chez Hachette, collection Fleur d’encre.
Illustrateur de Depuis ce jour …
Née le 11 août 1976 à Hermalle-sous-Argenteau.
Illustration, Saint-Luc, Liège Peinture (cours du soir), Saint-Luc, Liège.
Un thé bien chaud, un paquet de Chokotoff à portée de main, mes encres, mes aquarelles et c'est parti !
Dans le nid de la plus haute branche de l'arbre de la plus haute colline…
Yaël Vent des Hove propose une histoire de lecture, ou une histoire de livre dans le livre. Nous voici, au début du récit, face à un nid. Une phrase en italique (c’est la voie de la mère qui lit l’histoire) raconte la situation. En dessous, une autre voix l’interrompt. C’est Hugo, petit oiseau lecteur. A chaque situation, un petit oisillon reste à part : il n’a pas faim, il ne saute pas, il ne vole pas. On apprendra, au bout du récit, que ce sont les frères d’Hugo. Une mise en abîme qui pourra être compliqué pour les jeunes…
Un jour, Monsieur Picaillon, l’homme le plus riche de la ville, perdit la clé de son coffre. Ce même jour, Basile-le-fil, l’homme le plus pauvre de la ville, découvrit une chaîne avec une clé au bout... A partir de ce jour-là, leur vie à tous les deux va complètement changer: pour Mr Picaillon,sans clé, plus moyen d’ouvrir le coffre pour avoir de l’argent. Mais pour Basile, qui n’aime qu’entendre Lire la suite Monsieur Picaillon a tout et Basile-le-fil n’a rien. C’est aussi simple que cela et l’histoire joue sur ce binarisme avoir tout / ne rien avoir ; être tout / n’être rien. Dans un univers gris où l’opulence et le manque se ressemblent soit par amas de possessions soit par amas de rebuts, la bascule entre les deux personnages tient à une clef. Une clef d’or ! Comme dans les contes merveilleux, la clef est celle du trésor sous la forme peu poétique d’un coffre-fort. Evidemment, la clef perdue par l’un est retrouvée par l’autre. Le riche appauvri et le pauvre enrichi se retrouvent sur un banc. Monsieur Picaillon récupère sa clef et Basile-le-fil la rend avec soulagement. Dans un livre à l’histoire convenue, le dénouement apporte une originalité. Contrairement à la majorité des contes, il n’y a pas de fin heureuse et les chemins des deux protagonistes se séparent sans modification aucune des comportements ni de l’un ni de l’autre. Basile-le-fil poursuit son chemin, heureux sous son parapluie et Monsieur Picaillon conserve et protège sa maison. En dépit de signe d’adieu empathique de Monsieur Picaillon, seuls les animaux, chat et chien, semblent regretter leur éloignement. Les personnages de la fable, le capitaliste à redingote et haut de forme, le pauvre avec son allure de randonneur scout semblent caricaturaux. La morale quant à elle traduit un état de fait « hélas, tout le monde sait que ceux qui ont tout regardent rarement ceux qui n’ont rien ». Cet album manque d’élan pour engager les enfants à réfléchir et chacun engagé dans sa voie y reste puisque même le hasard n’amène pas de modification. Le message véhiculé contredit les intentions de l’auteure. Danielle Bertrand…
Mina rentre de l’école avec son bonnet et ses belles moufles rouges. Elle s’arrête…