Dimanche — 2000/2001 —, écriture spontanée à distance

À PROPOS DE L'AUTEUR
Anne Penders

Auteur de Dimanche — 2000/2001 —, écriture spontanée à distance

Ecrivaine, artiste, docteure en Histoire de l'art, compagne, maman..., Anne Penders travaille le texte, l’image, le son. Dans l’ordre et le désordre. De près ou de loin. Chaque projet parle de mouvance, de maison, de mémoire.Un travail poético-politique sur le fil de l’ancrage et de l’errance...réels ou imaginaires. Ses recherches théoriques comme son engagement pédagogique vont forcément dans la même direction (interventions régulières dans plusieurs écoles d’art et universités, principalement en France et en Belgique).Elle a publié une dizaine d’ouvrages (romans, poésie, essais, expériences) dont jaune, Le Cormier, 2009 et le lundi d’après, Esperluète, 2007 ou mapping calendar / une cartographie du temps, 2005.Elle a réalisé de très nombreuses courtes vidéos, les dernières séries étant de chine (2010), ici et là / quand ? (2008) et l’hiver ailleurs (2006), ainsi qu’une dizaine de créations sonores dont la trilogie laowaï (laowaï / yishi / chou sheng, 2010) et (s)no(w)borders (2006).Pour changer, elle vit pour le moment plutôt à Bruxelles qu’ailleurs.Romans
  • Courir.
  • Totem (inédit).
  • Les mains nues. Bruxelles :  Le Cri, 2001.
  • Une solitude nomade. Bruxelles : Le Cri, 1999.
  • Ecriture spontanée / poésie
  • De Chine. La Lettre volée, 2014.
  • L’envers. Bruxelles : Le Cormier, 2012.
  • Jaune. Bruxelles : Le Cormier, 2009.
  • Le lundi d’après. Noville-sur-Mehaigne : Esperluète, 2007.
  • Dimanche. Noville-sur-Mehaigne : Esperluète, 2004.
  • Auto-éditions / livres d’artiste
  • De chine [objet numérique]. Anne Penders, 2011.
  • Mapping calendar 1994-2004 = Une cartographie du temps 1994-2004. Images and texts by Anne Penders. Bruxelles : Anne Penders, 2005.
  • L’hiver ailleurs : les carnets chinois (troisième voyage). Arp2, 2009. (Édition dvd+ livre).
  • Sa bulle en jaune [dvd]. La lettre volée, 2006.
  • Love story [dvd]. La lettre volée, 2006.
  • Essais
  • Conversation avec Bernard Villers. Gerpinnes : Tandem, 2003.
  • En chemin : Le Land Art. Partir. Tome 1. Bruxelles : La Lettre volée, 1999.
  • En chemin : Le land Art. Revenir. Tome 2. Bruxelles : La Lettre volée, 1999.
  • Conversation avec Christo et Jeanne-Claude. Édition  bilingue français/anglais. Gerpinnes : Tandem, 1995.
  • Brancusi : la photographie ou l'atelier comme "groupe mobile". Bruxelles : La Lettre Volée, 1995.

  • AVIS D'UTILISATEURS

    FIRST:xfirstword - "Dimanche — 2000/2001 —, écriture spontanée à distance"
    stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

    Ceci pourrait également vous intéresser...

    Flip et Flap cherchent un trésor

    Le grand-père de Flip et Flap leur a laissé une mystérieuse carte avant de disparaître. Les deux petits ratons laveurs décident de partir à la recherche du trésor dans la forêt et croisent de nombreux animaux sur leur chemin. Au terme de leur aventure, Flip et Flap sont heureux d'avoir rencontré plein de nouveaux amis, n'est-ce pas le plus beau trésor qu'on puisse espérer trouver ? Feuilleter un extrait Le grand-père de Flip et Flap est mort. Mais, avant de mourir, il leur a confié une carte au trésor. Les deux ratons laveurs n’hésitent pas : ils partent à la découverte du trésor, comme leur grand-père aventurier le faisait avant eux. Cependant, le parcours n’est pas facile : il faut affronter l’orage, ne pas céder à la tentation de raconter leur quête aux animaux rencontrés et réussir à suivre les bonnes pistes. Au passage, Flip et Flap vont aussi devoir aider nombre d’amis croisés en chemin. Les illustrations de cet album plongent immédiatement le lecteur dans l’histoire. En effet, toutes rondes, elles sont pleines de tons chaleureux, mettant bien en valeur la saison automnale du récit, et, réalisées au crayon, elles donnent une douceur qui offre à l’histoire un climat apaisant. Tout de suite, le lecteur ne peut alors que s’attacher aux deux compères et avoir envie de les suivre dans leur aventure. Pleine de rebondissements, celle-ci est truffée de bonnes surprises qui prônent les valeurs de l’amitié et de l’entraide. Puis, au dénouement, une autre lettre du grand-père est trouvée : il ne faut pas hésiter à voyager. Voilà un message très bien passé grâce à cette histoire et qui donnera très certainement envie aux jeunes lecteurs de partir explorer la forêt. On ne peut que souhaiter que les lecteurs fassent d’aussi…

    La nuit est encore debout c’est pour ça que je ne dors pas

    Lisa DEBAUCHE , La nuit est encore debout c’est pour ça que je ne dors pas , maelstrÖm reEvolution, 2023, 150 p., 15 € , ISBN : 978-2-87505-473-9    Le poème veut la vie. Il ne renonce pas. Tel pourrait être l’acte de foi de Lisa Debauche sinon même son art poétique. Épouser au plus près la condition humaine, être l’instrument de mesure de ce qui en nous résiste envers et contre tout, déjouer l’indifférence, la superficialité, la violence native, ouvrir malgré tout des portes permettant à l’air de circuler, à l’être humain d’accueillir ses possibles, de tendre la main, telle est la fonction du poème, vecteur de résistance. J’ai réellement rencontré la poésie, je veux dire physiquement, suite à un bouleversement familial. Au moment où tous mes repères s’effondraient, j’ai couru d’instinct vers la poésie. J’y ai trouvé la vie ; brute, sauvage, indisciplinée. J’y ai trouvé le souffle que j’avais toujours traqué éperdument, ce désir absolu d’intensité. Une langue des sensations qui dit autrement le réel mais ne cesse de l’étreindre. […].Ce premier recueil de Lisa Debauche, La nuit est encore debout c’est pour ça que je ne dors pas , est de ces livres qui vous captent immédiatement et qu’on ne lâche pas avant d’en avoir terminé la lecture.  Et, celle-ci à son terme résonne encore et encore longtemps en vous. Dans une langue «  brûlante comme la neige « , elle nous parle d’une histoire d’amour, de solitude, d’interrogation existentielle, de la catastrophe du monde et de l’être, de nos plus beaux élans suivis d’innombrables chutes, de la condition et de l’identité féminine aujourd’hui, thèmes classiques certes. Il faut toutefois bien comprendre que ces thèmes classiques, parce qu’ils ont été souvent abordés, nécessitent une approche qui ne tolère aucun à peu près, qui réclame profondeur et fulgurance à travers la leçon d’une expérience réelle de la vie — ex periri , c’est-à-dire ayant traversé les dangers. Ce défi, Lisa Debauche le soutient avec talent et probité. Son écriture à la fois simple et personnelle est traversée par des fulgurances, le ton en est juste et en même temps musclé  : pas de faux-fuyants, pas de poses égocentriques, pas d’intellectualisation et de généralisations abusives qui conduiraient le propos thématique et le style du poème au cœur de l’inauthentique et de la pacotille. Lisa Debauche empoigne son sujet et lui fait superbement rendre gorge : Je suis aux mots ; à leur texture et à leur danse.Je suis aux mots : avidement et dévêtue.Car rien ne m’appartient plusque les mots qui me contiennent.Car rien ne m’appartient autantque le souffle en eux-mêmes.Et tandis que je titube, que je trébuche,que je bégaie,et malgré que je m’élance, que je m’ivresse,que je me brûle,la terre tourne et moi avec elle.La terre tourne autour du soleil. Chez Lisa Debauche, la langue frappe juste, elle cogne même quelquefois. Elle a des métaphores qui n’appartiennent qu’à elle : À l’abandon comme une vague ; le ciel se couvre d’amertume ; comme autant de tonnerres tu te tiens face à moi ; la nuit tatouée d’amour et de lilas ; le jour aussi qui point derrière la colline comme un cheval sauvage … autant de relances dans le narratif qui lui donnent de la perspective et de la profondeur. Et puis ce narratif est tout sauf bavard, car Lisa Debauche procède par coupures, juxtapositions, hachures rythmiques, pollinisations sémantiques autant que par périodes explicatives habituelles à la prose : Tu as décidé.De faire avec ton corps autre chose.De faire avec ton corps. Le thym et le persil,debout sur la commode.En travers de tes bras,des larmes d’aubépine.Quelqu’un entrera,réchauffer ta bouche.La virgule en suspenscomme ton corps, déraciné.En travers de la gorge,un chardon trop ardentte fait danser.Et cette fenêtre à peine entrouvertelaisse pourtant passerla rue de ton enfanceblessée. Une vraie voix poétique est née avec Lisa Debauche et nous en attendons beaucoup. Car son sens de l’image et l’équilibre nerveux de son style tout autant que sa capacité à sublimer la réalité pour y désigner le point de fuite où commence l’aventure poétique véritable sont indéniables : Entre mes seins,j’ai un papillon bleudessiné au couteau,à l’encre de la nuitet au creux de mes hanches — à toi qui me comprends —c’est toute une forêtqui s’ouvre sous la pluie.   Éric Brogniet Plus d’information…