Entre deux temps

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Le Carnet et les Instants

Imaginez-vous un instant : vous vous trouvez dans une situation difficile, vous êtes en retard à un rendez-vous, vous n’avez pas eu le temps de finir un travail important, vous voulez percer les secrets de quelqu’un… et là, vous bloquez le temps. L’aiguille s’arrête de tourner, les voitures d’avancer, les gens de parler, les oiseaux de piailler, l’eau de clapoter, le vent de souffler… Tout est figé, sauf vous. Vous êtes maître.sse du temps. Vous pouvez l’utiliser comme bon vous semble et le réactiver à tout moment. Alors, convaincu.e.s ?Nathan s’est vu attribuer ce « super » pouvoir, mais les choses ont mal tourné. Le début du roman d’Hélène Goffart montre le jeune garçon prisonnier du temps. Il tombe dans les escaliers et…


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La colère des Mac Gregor

Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…