Prix Québec/Wallonie-Bruxelles 2009
Sélection Petite Fureur 2009
Auteur de Envol pour le paradis
Né le 27 août 1971 à Ransart
Docteur en Zoologie, ULg, Liège Brevet de plombier-chauffagiste, Nantes
Le monde est vaste, les champs d'écriture également. Les textes qui me tiennent le plus à coeur sont ceux teintés d'humanisme, c'est-à-dire le vivre ensemble et ce, autant des Hommes entre eux, que clui des Humains avec la nature.
Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2006
Lauréat du Prix Québec/Wallonie-Bruxelles, 2009
Arthur, protégé par ses parents, ne sait pas grand chose des discours haineux d’Hitler et de la guerre qui débute. Lorsqu’il est envoyé dans un foyer des jeunesses hitlériennes, il est frappé par l’absurdité d’une pensée à laquelle il se promet de ne jamais adhérer. Mais Arthur a un rêve, celui de piloter un avion, que le responsable du foyer saura exploiter. Motivé puis aveuglé…
Lorsque Rascal se met à l’écriture. On connaissait les albums, il faudra désormais aussi compter sur les romans de Rascal. Voici un texte intimiste, sorte de journal ou de souvenirs au parfum d’autrefois. Au fil des saisons, en de courts chapitres le lecteur découvrir la vie quotidienne de Rose, une petite citadine. A chaque saison, elle revient à la campagne, chez ses grands-parents. Ici, comme des petites notes personnelles, elle y contient ses sentiments, ses secrets ou ses premiers amours. On sent le vent, l’odeur des feuilles en automne, la pluie sur les carreaux du train. Car ce texte est tout empli de nostalgie, du temps qui passe et qui, malgré les souvenirs, ne sera jamais retrouvé. On retiendra particulièrement les deux premières saisons : l’été, où Rose prépare, avec sa grand-mère complice, un bel anniversaire à son grand-père (il n’a jamais pris l’avion) ; l’automne avec cette étrange promenade en compagnie de son grand-père et cette photo dans une de ses poches (Rose pense que c’est la sienne). Ces passages sont d’une très belle tendresse. On est moins convaincu par les deux derniers chapitres : l’escapade hivernale durant la nuit, l’épisode du train et les premiers émois amoureux. Il n ‘empêche que ce premier roman reste d’une belle tenue, renforcée par de belles aquarelles couleur sépia de Nathalie Novi (où l’on croise pelle mêle, le facteur de Tati, un regard dans un rétroviseur, une nature morte sur une nappe aux carrés rouges).…
Le papa de Tibi, qui travaille loin, très loin de chez eux, rentre à la maison pour quelque temps. C'est la première fois que le petit garçon va le rencontrer. Quelle joie ! Et quelle inquiétude, aussi ! Est-ce que Tibi l'aimera en vrai, ce papa qu'il ne connaît pas ? Et ce papa, aimera-t-il Tibi ? Tibi est fou de joie, son papa – parti depuis des années construire des autoroutes à l'étranger – revient au village. Mais à son arrivée, Tibi est incapable de prononcer un seul mot. Il craint que son père ne le reconnaisse plus. Ce paternel tant attendu est revenu avec un cadeau pour chacun: une machine à coudre pour maman avec un mode d'emploi gros comme ça, une paire de pantalons à la mode à Paris pour Fatou et... un maillot du Paris St-Germain pour Tibi. Malgré sa longue absence, le père du petit garçon n'a pas oublié le rêve de son fils : devenir joueur de foot professionnel ! Les retrouvailles se sont pas toujours à la hauteur de nos attentes : c'est l'expérience que fait Tibi, le héros de cette série qui fleure bon l'Afrique. Mais au-delà des émotions décrites on s'aperçoit aussi des différences culturelles et sociales, notamment de la pauvreté du village dans lequel vit Tibi. Pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, le père s'est expatrié des années durant en France. Les illustrations chaleureuses et vivantes reflètent bien l'appétit de vivre des protagonistes de ce récit. Le texte, lui, fera mouche auprès des…
Un roman sympathique et vif, autour de l'amitié, des différences et des fâcheuses obsessions qui peuvent parfois rendre la vie plus dure. Thomas, un jeune garçon, découvre pour la rentrée, César, nouvel élève de sa classe. Tout semble bien se passé, mais Thomas est cependant intrigué par ce nouveau venu, qui répond à toutes les questions de la maîtresse et ne porte que des vêtements de couleur verte. C'est que César est un grand amoureux de la nature et en particulier des lézards qu'il collectionne à foison. Lorsque la maîtresse demande à tous ces élèves d'apporter l'objet qu'il préfère, c'est la pagaille dans l'école...Humour et tendresse sont ici au rendez-vous…