Auteur de German en Wij, T.7 Stel je voor, zeg !
Frédéric Jannin est né le 4 décembre 1956 à Uccle en Belgique. Son père vient du monde de la publicité qu'il a abandonné pour se consacrer à la peinture. Dès son plus jeune âge, Frédéric Jannin a voulu dessiner comme papa, et à quatre ans, il gribouille d'après Franquin, Morris ou Peyo des schtroumpfs, des Gastons et des Lucky Luke. Vers l'âge de 15 ans, passionné par le dessin, la musique et l'audio-visuel, il contacte Jacques Careuil qui lui propose d'illustrer Tempo, une émission de télévision pour les jeunes. Lors d'un reportage pour cette émission, il rencontre Dan Lacksman qui l'initie à la magie des synthétiseurs. Jannin compose bientôt la bande son de quelques courts métrages. Fan de rock, il lit assidûment la rubrique de Piero kenroll dans le Télémoustique. En 1977, avec Thierry Culliford (le fils de Peyo), il crée "Germain et Nous" pour l'inimitable "Trombone Illustré", ce démentiel canard animé par André Franquin et Yvan Delporte. Il enchaîne ensuite avec "Les collectionneurs", une suite de gags écrits par Delporte. En 1984, il dessine "Jimmy Laventure" sur un scénario de de la Royère chez Dargaud. L'année suivante, il conçoit "Nouga le rat" dans le magazine l'Argonaute. Parallèlement, Jannin joue de la musique (Bowlings Balls, Zinno) et participe, depuis 1989, à différentes émissions télévisées (Les Snuls sur Canal+ Belgique). Depuis janvier 1995, on peut voir Jannin en compagnie de son compère Liberski dans "J'aime autant de t'ouvrir les yeux", une émission hebdomadaire de sketches minimalistes. En avril 1996, la première bande dessinée issue de leur collaboration "les aventures de petit Jules et pépé Jules" est parue chez Casterman. En 2003, L'intégrale de "Germain et nous" paraît au Lombard. Fred fait également désormais partie du noyau du Jeu des dictionnaires. Mais il trouve encore le temps de nous préparer un double CD des Bowlings Balls. Et puis en BD, une nouvelle série : "Les Zaduzado" actuellement en prépublication dans Télémoustique et à paraître au Lombard.
Un gag en une page qui constitue la participation de l'auteur à un album collectif…
Etoile est un petit garçon perdu, perdu et trouvé il y a six ans maintenant par les membres du petit cirque de Monsieur Balthazar, qui cahote et crapahute dans les campagnes. Il y vit à présent, très heureux avec ceux qu’il considère sa famille. Dans la famille d’Etoile, il y a Papa Zingaro, Maman Carmen, Papa Constantin le géant, Maman Rose, Papa Horace et Monsieur Bulle, le poisson du bocal. Etoile tient beaucoup à son pendentif, qu’il portait quand on l’a trouvé, une belle demi-étoile d’or. Il aime aussi quand Papa Zingaro lui raconte des histoires, quand on s’arrête le soir pour manger ensemble, rire et dire des bêtises qui font du bien, quand il va cueillir des fleurs avec Papa Constantin .. . La vie est belle pour Etoile. Mais un soir, alors qu’il part prendre un bain dans la rivière toute proche, Etoile perd son étoile dans l’eau et il est désespéré. Ses pères et mères se mettent en quatre pour retrouver son trésor, en vain. Et si c’était celui qui vit seul plus loin, le bizarre, le moche, le sûrement méchant homme chien le voleur ? Etoile y pense et ne veut pas y croire. Il veut en avoir le cœur net. On ne présente plus ni Rascal, auteur et illustrateur de livres jeunesse confirmé, ni Peter Elliott, qui a aussi dessiné une bonne vingtaine d’albums à l’Ecole des Loisirs. Ces deux-là se sont associés pour créer ensemble trois albums illustrés avant de se lancer dans la bande dessinée pour enfants. Etoile est une très belle série, où la tendresse et l’humanité des personnages, souvent marginaux, sont une composante essentielle. P. Elliott parvient, par une mise en couleurs subtile et un dessin plus ou moins arrondi ou plus torturé, à rendre compte des différents sentiments du petit garçon, la peur de la nuit et du noir, l’eau qui devient hostile, les cauchemars, le bonheur d’être avec ceux qu’il aime … Une très belle fable sur la puissance de l’amour et sur la peur de l’autre, celui que l’on ne connaît pas et dont on se méfie. Une valeur sûre. Le tome 1 a reçu le prix Tibet…