Je

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Louvet

Auteur de Je

Naissance le 28 septembre 1934 à Moustier-sur-Sambre. Parents mineur et femme de ménage, séparés.Jean Louvet est pris en charge par un aristocrate cultivé qui lui donne accès à sa bibliothèque. Il fait ses humanités classiques à Namur et s'engage pendant 3 ans à l'armée pour pouvoir payer ses études (Licencié en philologie romane à l'U.L.B. en 1959).Militant socialiste, délégué syndical de la C.G.S.P., il a participé aux grandes grèves des années 60.Jean Louvet est actuellement nommé professeur de français à l'Athénée de Morlanwelz.Il est fondateur, en 1980 à La Louvière, d'une troupe théâtrale aux noms divers : Théâtre Prolétarien, Atelier de théâtre, Studio-Théâtre, Comédie de La Louvière.Il est invité en 1990 par la Chaire de Poétique de la Faculté de Romane de Louvain-La-Neuve pour y donner quatre conférences sur son oeuvre.Jean Louvet est coauteur et promoteur du Manifeste pour la culture wallonne (1983) qui connaîtra une deuxième édition en 2003, Manifeste pour une Wallonie maîtresse de sa culture, de son éducation et de sa recherche. Depuis sa création, Jean Louvet est le président du Mouvement du Manifeste Wallon (MMW).

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Je"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Sans papiers

Une petite fille dont le papa a choisi la France comme terre d’asile nous raconte son arrachement à son pays d’origine, sa joie d’être une enfant presque comme les autres petits français jusqu’au jour où des policiers en civils l’attendaient devant les grilles de l’école pour la reconduire avec son père hors de nos frontières. La beauté du texte de Rascal, alliée à l'audace des photographies de C.Genin et des illustrations de JF Martin évoque en vérité la douleur, l'injustice et l'espoir. Deux silhouettes noires se découpent sur une couverture grise cartonnée. Notre société les appelle les sans-papiers. Fuyant leur pays ravagé par la guerre, un homme et sa fille se retrouvent clandestins à Paris. Quatre ans ont passé depuis leur arrivée, et leur statut reste inchangé. Au fil des pages, cette écolière nous raconte son quotidien un peu particulier: apprendre à reconnaître les dangers, se rendre invisible... Elle parle français, chante la Marseillaise et récite Prévert. On apprend aussi la mort de sa mère, tuée le premier jour de la guerre. L'atmosphère, qui régnait alors était morbide et oppressante. Un beau matin, la police arrête ce père et son enfant. La France, pays des droits de l'Homme, pays de la liberté, de l'égalité et de la fraternité?... Très bel hommage rendu à tous ces êtres humains, à tous ces survivants qui vivent clandestinement en « terre d'accueil ». Avec un texte qui va à l'essentiel et des mots soigneusement choisis, les auteurs permettent aux enfants, accompagnés d'un adulte, de découvrir une autre réalité de vie. Les illustrations surprennent par leurs diversités, sorte de mélange de photo et de sérigraphie, et accompagnent avec délicatesse ce texte essentiel et malheureusement toujours…