Ce roman de Michel Lauwers, Kennedy et le dinosaure, entraîne lecteurs et lectrices dans une double enquête : familiale et criminelle, intime et historique, à partir d’un reportage sur le patrimoine bruxellois, ancêtre du street art : les publicités peintes à la main sur les murs des bâtiments de la ville au siècle précédent par des artistes méconnus, les pignonnistes.Le narrateur, obscur journaliste (comme le sont la majorité des journalistes de la presse écrite) dans un quotidien, a eu l’idée de ce reportage inédit qui donne une autre vision de la capitale belge. C’est un des mérites de ce roman qui offre une autre vue de la ville, de sa topologie et de son histoire. À la fin du livre, lors d’une exposition…
Le titre Requiem à deux voix convient parfaitement à ce roman car il s’agit d’un…
Lorsque Rascal se met à l’écriture. On connaissait les albums, il faudra désormais aussi compter sur les romans de Rascal. Voici un texte intimiste, sorte de journal ou de souvenirs au parfum d’autrefois. Au fil des saisons, en de courts chapitres le lecteur découvrir la vie quotidienne de Rose, une petite citadine. A chaque saison, elle revient à la campagne, chez ses grands-parents. Ici, comme des petites notes personnelles, elle y contient ses sentiments, ses secrets ou ses premiers amours. On sent le vent, l’odeur des feuilles en automne, la pluie sur les carreaux du train. Car ce texte est tout empli de nostalgie, du temps qui passe et qui, malgré les souvenirs, ne sera jamais retrouvé. On retiendra particulièrement les deux premières saisons : l’été, où Rose prépare, avec sa grand-mère complice, un bel anniversaire à son grand-père (il n’a jamais pris l’avion) ; l’automne avec cette étrange promenade en compagnie de son grand-père et cette photo dans une de ses poches (Rose pense que c’est la sienne). Ces passages sont d’une très belle tendresse. On est moins convaincu par les deux derniers chapitres : l’escapade hivernale durant la nuit, l’épisode du train et les premiers émois amoureux. Il n ‘empêche que ce premier roman reste d’une belle tenue, renforcée par de belles aquarelles couleur sépia de Nathalie Novi (où l’on croise pelle mêle, le facteur de Tati, un regard dans un rétroviseur, une nature morte sur une nappe aux carrés rouges).…