La fiesta prohibita (la fête interdite Esp)

À PROPOS DE L'AUTEUR
André-Marcel Adamek

Auteur de La fiesta prohibita (la fête interdite Esp)

André-Marcel Adamek a atterri le 3 mai 1946, à Gourdinne, petit village de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Il a deux sœurs. Son père, flamand, est ouvrier aux chemins de fer et sa mère, normande, est fille de marin. En 1962, ses parents se séparent et la famille se disperse. Adamek est livré à lui-même à l'âge de seize ans. Il poursuit ses humanités à l'Athénée de Braine-l'Alleud, mais il les abandonne bientôt pour aller en Provence où il espère rencontrer Jean Giono. Il vagabonde en France et en Italie avant de revenir à Nieuport où il élève des chiens. Il travaille quelque temps comme steward sur la malle Ostende-Douvres et publie des poèmes dans différentes revues. En 1963, il installe une imprimerie à Schaerbeek et, en 1964, il rencontre Ingrid. 1965 voit la naissance de leur premier fils et la publication de L'Arc-en-cœur nocturne, son premier recueil de poèmes. Il publie, la même année, des nouvelles dans La Dernière Heure. En 1966, il quitte Bruxelles pour l'Ardenne. Il y installe une fabrique de jouets et une boissellerie. Il y invente la crèche parlante et le porte-bouteilles superposable. Un second fils naît en 1968 et, en 1970, il publie Oxygène, un premier roman. Il installe une nouvelle imprimerie à Namur, à la même époque. Le Prix Rossel couronne Le fusil à pétales en 1974. Le roman est traduit en tchèque en 1977, année où La Hyde, conte fantastique pour la télévision, est diffusé par la RTBF, qui lui commande l'année suivante Les treize femmes de Colin, une série de téléfilms avec Robert Delieu. En 1982, il abandonne son imprimerie et migre en Haute Ardenne pour élever des chèvres, peindre et écrire. L'année suivante, il publie Un imbécile au soleil et débute ses activités de nègre. A l'occasion des 24 heures du Livre au Mans, la Ligue française de l'Enseignement lui attribue le Prix Jean Macé pour le roman en 1984. Il collabore à la revue Trousse-Livres. Le groupe Identités 21 adapte Le fusil à pétales en théâtre musical en 1985 et, l'année suivante, Adamek revient vers Namur où il fonde une maison d'édition ésotérique. Il y publie jusqu'en 1989 plusieurs titres à succès sous différents noms d'emprunt. Enfin, Adamek retourne s'installer dans un petit village d'Ardenne, aux confins de l'Aisne, et y vit avec Ingrid, sa compagne de toujours. Il y peint et y écrit, publie successivement La couleur des abeilles, Le maître des jardins noirs, L'oiseau des morts (prix triennal du roman de la Communauté française), La fête interdite et Le plus grand sous-marin du monde (prix du Parlement). Sans cesser d'écrire, il fonde une maison d'édition spécialisée dans la littérature régionale et en poésie qui rencontre l'estime de la presse et quelquefois de grands succès en librairies, comme avec La glèbe d'Albin-Georges Terrien ou Le plaisir de dire de Robert Delieu.

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La nuit est encore debout c’est pour ça que je ne dors pas

Lisa DEBAUCHE , La nuit est encore debout c’est pour ça que je ne dors pas , maelstrÖm reEvolution, 2023, 150 p., 15 € , ISBN : 978-2-87505-473-9    Le poème veut la vie. Il ne renonce pas. Tel pourrait être l’acte de foi de Lisa Debauche sinon même son art poétique. Épouser au plus près la condition humaine, être l’instrument de mesure de ce qui en nous résiste envers et contre tout, déjouer l’indifférence, la superficialité, la violence native, ouvrir malgré tout des portes permettant à l’air de circuler, à l’être humain d’accueillir ses possibles, de tendre la main, telle est la fonction du poème, vecteur de résistance. J’ai réellement rencontré la poésie, je veux dire physiquement, suite à un bouleversement familial. Au moment où tous mes repères s’effondraient, j’ai couru d’instinct vers la poésie. J’y ai trouvé la vie ; brute, sauvage, indisciplinée. J’y ai trouvé le souffle que j’avais toujours traqué éperdument, ce désir absolu d’intensité. Une langue des sensations qui dit autrement le réel mais ne cesse de l’étreindre. […].Ce premier recueil de Lisa Debauche, La nuit est encore debout c’est pour ça que je ne dors pas , est de ces livres qui vous captent immédiatement et qu’on ne lâche pas avant d’en avoir terminé la lecture.  Et, celle-ci à son terme résonne encore et encore longtemps en vous. Dans une langue «  brûlante comme la neige « , elle nous parle d’une histoire d’amour, de solitude, d’interrogation existentielle, de la catastrophe du monde et de l’être, de nos plus beaux élans suivis d’innombrables chutes, de la condition et de l’identité féminine aujourd’hui, thèmes classiques certes. Il faut toutefois bien comprendre que ces thèmes classiques, parce qu’ils ont été souvent abordés, nécessitent une approche qui ne tolère aucun à peu près, qui réclame profondeur et fulgurance à travers la leçon d’une expérience réelle de la vie — ex periri , c’est-à-dire ayant traversé les dangers. Ce défi, Lisa Debauche le soutient avec talent et probité. Son écriture à la fois simple et personnelle est traversée par des fulgurances, le ton en est juste et en même temps musclé  : pas de faux-fuyants, pas de poses égocentriques, pas d’intellectualisation et de généralisations abusives qui conduiraient le propos thématique et le style du poème au cœur de l’inauthentique et de la pacotille. Lisa Debauche empoigne son sujet et lui fait superbement rendre gorge : Je suis aux mots ; à leur texture et à leur danse.Je suis aux mots : avidement et dévêtue.Car rien ne m’appartient plusque les mots qui me contiennent.Car rien ne m’appartient autantque le souffle en eux-mêmes.Et tandis que je titube, que je trébuche,que je bégaie,et malgré que je m’élance, que je m’ivresse,que je me brûle,la terre tourne et moi avec elle.La terre tourne autour du soleil. Chez Lisa Debauche, la langue frappe juste, elle cogne même quelquefois. Elle a des métaphores qui n’appartiennent qu’à elle : À l’abandon comme une vague ; le ciel se couvre d’amertume ; comme autant de tonnerres tu te tiens face à moi ; la nuit tatouée d’amour et de lilas ; le jour aussi qui point derrière la colline comme un cheval sauvage … autant de relances dans le narratif qui lui donnent de la perspective et de la profondeur. Et puis ce narratif est tout sauf bavard, car Lisa Debauche procède par coupures, juxtapositions, hachures rythmiques, pollinisations sémantiques autant que par périodes explicatives habituelles à la prose : Tu as décidé.De faire avec ton corps autre chose.De faire avec ton corps. Le thym et le persil,debout sur la commode.En travers de tes bras,des larmes d’aubépine.Quelqu’un entrera,réchauffer ta bouche.La virgule en suspenscomme ton corps, déraciné.En travers de la gorge,un chardon trop ardentte fait danser.Et cette fenêtre à peine entrouvertelaisse pourtant passerla rue de ton enfanceblessée. Une vraie voix poétique est née avec Lisa Debauche et nous en attendons beaucoup. Car son sens de l’image et l’équilibre nerveux de son style tout autant que sa capacité à sublimer la réalité pour y désigner le point de fuite où commence l’aventure poétique véritable sont indéniables : Entre mes seins,j’ai un papillon bleudessiné au couteau,à l’encre de la nuitet au creux de mes hanches — à toi qui me comprends —c’est toute une forêtqui s’ouvre sous la pluie.   Éric Brogniet Plus d’information…