Premier roman de la journaliste Paloma de Boismorel, La fin du sommeil se présente comme un exercice de style métatextuel rondement mené : un sans-faute, toutefois sans grande inventivité.À l’heure de Wikipédia et de l’information à la portée de tous, les gens recherchent dans l’art un savoir incarné et transgressif. Comme tout le monde, ils savent mais ils savent différemment, la réalité ayant été colorée et secouée, elle forme désormais une sorte de mousse bizarre qu’ils boivent en souriant. Sur le ton de la comédie de mœurs, un personnage en tous points anti-héroïque prend conscience de la vacuité de son existence et décide de combler ce vide, non pas en s’investissant dans ses relations familiales…
Il a dix-neuf ans. Son surnom, c'est Lézard, parce qu'il se faufile dans la ville, se glisse entre les passants…
Francis Groff, dès les premières pages de son deuxième roman, confirme un art certain pour…
Dernier des neuf romans que l’on doit à Jean Muno (1924-1988), Jeu de rôles est bien davantage qu’un testament : il parachève une expérience littéraire globale et représente un aboutissement esthétique. Tenant…