La longue nuit de l’humanité

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Le Carnet et les Instants

Si le titre est déclamatoire, La longue nuit de l’humanité est un premier roman réussi ayant plus de corps que de cœur. Tant d’un point de vue littéraire que du nombre de victimes. D’une encre énergique, sans fioritures quoiqu’épicée de jolis traits d’écriture, Benoît Demonty file les tranchées de la Grande Guerre au rythme cardiaque des poilus. Et même si, ni l’auteur né en 1974, ni le lecteur ne sont plus en mesure de véritablement saisir les événements, l’action, la narration et les horreurs qui s’y répandent impressionnent. Davantage qu’au cinéma par exemple, lorsqu’on pense notamment à 1917 de Sam Mendes relevant plus de la performance technique que de l’épique souffrance des soldats. Force donc de l’évocation…


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