Auteur de Les Pièces-à-Trou : La nuit des pélicans (tome 3)
Né le 11 mai 1934 à Mons
Régendat instituteur primaire, Mons
Des poésies, des fables, des pensées naissent aux aurores. Je taille la pierre brute, affine la forme. Pour moi, le poète est un agent double. Il peut selon l’humeur du moment, se rendre invisible ou transparent, ce qui l’apparente au caméléon ou à la méduse. Cet état me plaît. Qui se nourrit de poésie peut se permettre d’être gourmand. Prix de reconnaissance pour sa contribution au rayonnement de la littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’ensemble de son oeuvre, 2006 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008 Nominé au Prix Hans Christian Andersen (Ibby) pour l’ensemble de l’oeuvre, 2010Illustrateur de Les Pièces-à-Trou : La nuit des pélicans (tome 3)
Troisième récit d’une trilogie signée Pierre Coran autour de la Seconde Guerre mondiale. En un petit village de Belgique, en 1944, les troupes allemandes semblent défaites. Simon, neuf ans, veut rentrer dans la bande des «pièces-à-trous », les grands de la classe de Monsieur Clément, l’instituteur. Ils souhaitent participer à la libération de leur village. Mais, brusquement, l'Allemagne…
Quand il n’est pas à l’école, Ulysse est au roulodrome avec Max, son meilleur ami. Ulysse, c’est Easy Loup Galop, le champion de trottinette acrobatique. Et c’est avec Max qu’il veut participer au nouveau camp Et que ça saute ! Mais voilà qu’Ulysse se retrouve sur la liste d’attente du camp ! En cachette des adultes (et surtout de ses deux mères), il imagine avec Max et les jumeaux Clara…
Douze heures dans la vie d'un troll
Horloger depuis 170 ans à Port-Glacier, Snaeffel Snaeffelsson est accusé de l’assassinat d’un singe vendeur de sabliers. Il est en fait victime d’un complot lié à son passé de brigand et de protecteur du Skrin, un grimoire magique. Aidé de son ancien acolyte Ming et de sa femme Bodil, Snaeffel s’évade et cherche les moyens de s’innocenter. Roman fantastique classique, avec ses trolls à deux têtes, ses elfes éthérés et ses épées magique, Douze Heures dans la vie d’un troll joue aussi à fond, et avec bonheur, sur l’auto-dérision. Snaeffel « goubliné » en lémurien ne supporte pas son nez retroussé, le village suit une religion liée aux cheveux et aux poils, la mère du meurtrier est une affreuse mégère, etc, etc. Plus que tonique et très légèrement confuse, l’intrigue de type policier passe rapidement au second plan. On rit, et les douze heures…
Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…