La patinoire

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Philippe Toussaint

Auteur de La patinoire



Jean-Philippe Toussaint est l’un des auteurs belges contemporains les plus réputés internationalement. Il doit cette notoriété à une oeuvre d’une grande originalité,  et d’une densité exceptionnelle. Fils de l’écrivain journaliste Yvon Toussaint, il est né à Bruxelles en 1956, mais fera, en raison des activités de correspondant de son père, l’essentiel de ses études à Paris, principalement à Science-Po. Il débute en 1985 avec un premier roman paru aux éditions  de Minuit (maison à laquelle il restera indéfectiblement fidèle) qui fait immédiatement sensation. Il est non seulement salué comme  l’une des plus éclatantes manifestations du Nouveau Nouveau Roman, mais connaît aussitôt un retentissement considérable, en particulier au Japon où, par la grâce d’un traducteur de première force, Toussaint s’impose comme l’auteur de langue française le plus apprécié. Une dizaine d’ouvrages s’en sont suivis, qui lui ont valu une belle moisson de prix, depuis le Sander Pierron de notre Académie jusqu’au Médicis, en passant par le Rossel (qu’il partage avec Henry Bauchau) ou le Triennal, frôlant même à plusieurs reprises le Goncourt. Toussaint est aussi photographe et cinéaste : on lui doit notamment l’adaptation à l’écran de son roman Monsieur ainsi que La Patinoire, film aussi drolatique que magistral, injustement méconnu.

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "La patinoire"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Nos première élections en classe

Dans la classe de mademoiselle Coline, on se prépare à élire un ou une déléguée. Affiches électorales, tracts, campagne, tout est là pour faire de belles élections. Mais dès les premiers débats, les choses s’enveniment… Tout est parti d’une remarque malheureuse de Jorge qui a prétendu que les filles ne pouvaient pas être présidentes. Madame Coline a trouvé l’occasion…

Julien d’Ombres (Le Royaume des Euménides, tome 1)

Julien, jeune tailleur de pierre, fuit son père trop sévère et part sur les routes avec son mainate Arthur. Il rencontre le magicien Sanctorius et sa fille la jolie Myrte, muette depuis un sortilège. Pour sauver cette dernière, Julien aura le courage d’affronter d’étranges nuages de brumes vivants, les Euménides, commandés par le sculpteur et sorcier Ikarus. Arrêtés sur une méprise par un seigneur, Julien et Sanctorius ne seront sauvés que parce que susceptibles de pouvoir aider ce seigneur. Il est en effet victime de métamorphoses en loup-garou suite à un pacte passé avec Ikarus. Parallèlement, Myrte a rencontré un ermite qui semble pouvoir passer d’un monde à un autre et ainsi cerner Ikarus. Mordu par un Euménide, Julien découvre bientôt qu’il se transforme en félin… Le narrateur de ce roman est le mainate. Dans un prologue, il se présente comme un menteur : de cette façon, le lecteur ne sait pas si l’histoire racontée est vraie ou fausse. Un ton original donc est donné, même si j’ai parfois eu du mal à situer rapidement le « je », qui n’apparaît finalement pas tant que cela puisque souvent spectateur. Julien d’Ombres est à part cela un roman fantastique assez classique, avec le thème du passage entre différents mondes récurrent dans ce genre de littérature. On notera une volonté de coller à un Moyen-Age français aussi juste que possible : société féodale, importance de la religion et répression de la sorcellerie, évocation de la construction des cathédrales de Beauvais et Notre-Dame… L’intrigue est prenante, Patrick Delperdange sait manier le suspense en ne faisant apparaître Ikarus qu’à la fin et en laissant un Julien à moitié transformé à la dernière page. Le Royaume des Euménides ne sera pas une série qui fera date, mais est un produit de bonne qualité qui cherche (un peu) à se différencier des autres aventures fantastique aujourd’hui légions. Sophie…

Le banc au milieu du monde

Tous les jours, un homme s’assoit sur le banc du parc. Son père est mort, puis sa maman, et lui, il doit continuer à vivre. Pour combler son chagrin, il s’assoit sur ce banc, qui est pile au centre de la ville, et il regarde les autres vivre. Parfois, des gens viennent s’asseoir à côté de lui, tout près ou à l’autre bout du banc, et ils partagent avec lui un petit bout de leur existence.…