La vieille folle

À PROPOS DES AUTEURS
Nadine MONFILS

Auteur de La vieille folle

Peut-être Nadine Monfils fut-elle réellement chat! Mais cela fait longtemps, elle l'a presque oublié et si elle griffe encore le papier c'est sans le faire exprès. Du moins, parfois...Aujourd'hui, elle n'est plus chat. Juste une petite fille sage qui condescend à dénicher toutes les occasions propices pour coucher par écrit quelques phantasmes allégoriques. A pousser toujours plus loin l'escarpolette des songes, elle trousse le réel et esquisse un pas de jeux interdits.Si d'aventure, au coin écorné d'une page déserte, elle vous invite à la suivre, laissez-vous tenter... un plongeon au coeur des rêves n'a jamais fait de mal à personne... En principe... Enfin, c'est ce que me dit mon chat, qui a été écrivain...Née le 12 février 1953 à Etterbeek, mariée, mère de deux enfants, Nadine Monfils a enseigné la morale et consacre la plus grande partie de son temps à l'écriture. Elle s'est essayée à tous les genres : poésie (douze prix), théâtre, bande dessinée (un projet de scénario Chloé avec Malik), roman, nouvelle... Le théâtre la requiert beaucoup puisqu'elle a elle-même joué dans des pièces en wallon brabançon au Cercle d'Effort d'Ottignies. Parmi ses amitiés littéraires, il faut notamment citer Thomas Owen avec qui elle partage un goût certain pour le fantastique.Donnant des cours d'écriture au Parallax (école de comédiens) en compagnie de Georges Thinès et Pascal Vrebos, à l'U.E. E. (Université européenne d'écriture créative et audiovisuelle), elle rédige également les chroniques littéraires dans Père Ubu, journal satirique belge, pendant dix ans.Elle a dirigé une galerie d'art, pendant 7 ans, à Bruxelles et a été comédienne. Elle a travaillé avec Walérian Borowczyk (cinéaste).Elle fut également critique de cinéma dans Tels Quels (revue homosexuelle). Elle a également animé des ateliers d'écriture dans les prisons (notamment à Rouen).A consulter :
  • KACZMARCZYK (M.), La littérature : un regard qui se partage. Un exemple à l'école in Audax, Hainaut, n° 32, mars 1994, p. 33-34.

  • NORAC (C.), Nadine Monfils : portrait d'une renarde à la peau de papier, ibidem, p. 31-32.

  • René Follet

    Illustrateur de La vieille folle


    AVIS D'UTILISATEURS

    FIRST:xfirstword - "La vieille folle"
    stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

    Ceci pourrait également vous intéresser...

    Les Lézards de César

    Un roman sympathique et vif, autour de l'amitié, des différences et des fâcheuses obsessions qui peuvent parfois rendre la vie plus dure. Thomas, un jeune garçon, découvre pour la rentrée, César, nouvel élève de sa classe. Tout semble bien se passé, mais Thomas est cependant intrigué par ce nouveau venu, qui répond à toutes les questions de la maîtresse et ne porte que des vêtements de couleur verte. C'est que César est un grand amoureux de la nature et en particulier des lézards qu'il collectionne à foison. Lorsque la maîtresse demande à tous ces élèves d'apporter l'objet qu'il préfère, c'est la pagaille dans l'école...Humour et tendresse sont ici au rendez-vous…

    Julien d’Ombres (Le Royaume des Euménides, tome 1)

    Julien, jeune tailleur de pierre, fuit son père trop sévère et part sur les routes avec son mainate Arthur. Il rencontre le magicien Sanctorius et sa fille la jolie Myrte, muette depuis un sortilège. Pour sauver cette dernière, Julien aura le courage d’affronter d’étranges nuages de brumes vivants, les Euménides, commandés par le sculpteur et sorcier Ikarus. Arrêtés sur une méprise par un seigneur, Julien et Sanctorius ne seront sauvés que parce que susceptibles de pouvoir aider ce seigneur. Il est en effet victime de métamorphoses en loup-garou suite à un pacte passé avec Ikarus. Parallèlement, Myrte a rencontré un ermite qui semble pouvoir passer d’un monde à un autre et ainsi cerner Ikarus. Mordu par un Euménide, Julien découvre bientôt qu’il se transforme en félin… Le narrateur de ce roman est le mainate. Dans un prologue, il se présente comme un menteur : de cette façon, le lecteur ne sait pas si l’histoire racontée est vraie ou fausse. Un ton original donc est donné, même si j’ai parfois eu du mal à situer rapidement le « je », qui n’apparaît finalement pas tant que cela puisque souvent spectateur. Julien d’Ombres est à part cela un roman fantastique assez classique, avec le thème du passage entre différents mondes récurrent dans ce genre de littérature. On notera une volonté de coller à un Moyen-Age français aussi juste que possible : société féodale, importance de la religion et répression de la sorcellerie, évocation de la construction des cathédrales de Beauvais et Notre-Dame… L’intrigue est prenante, Patrick Delperdange sait manier le suspense en ne faisant apparaître Ikarus qu’à la fin et en laissant un Julien à moitié transformé à la dernière page. Le Royaume des Euménides ne sera pas une série qui fera date, mais est un produit de bonne qualité qui cherche (un peu) à se différencier des autres aventures fantastique aujourd’hui légions. Sophie…