Auteur de Le cercle
Né le 11 septembre 1966 à Bruxelles
Licence en Histoire de l’Art et Archéologie, ULB, Bruxelles
J’écris des romans d’aventures relevés avec une dose plus ou moins élevée de fantastique. J’ai suivi cette voie pour répondre aux envies de mon fils aîné, Jean. C’est en tous cas ce que je raconte partout, car en réalité je me fais d’abord plaisir à moi-même. En effet, je m’épanouis dans le surnaturel, qui agit sur mon cerveau comme un analeptique. J’ai commencé par la BD et, même si j’ai rapidement abandonné cette carrière, je n’ai jamais cessé de dessiner. J'ai, entre autres, publié plusieurs albums pour enfants dont le héros est un singe étrange, quelque peu inspiré du nasique Jojo de la jungle. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2014 Lauréat du Grand Prix Triennal de Littérature de Jeunesse, 2018
Libéré enfin des obligations et du jugement des autres, un retraité renoue avec la vie de réjouissante façon. Dernier de sa fratrie et veuf depuis peu, Henri Juel se retire dans le village de Versol. Son bagage se réduit à quelques vêtements, des livres d’aventure, un peu d’or et ses titres de rente. À soixante ans, il entame une nouvelle vie qu’il espère riche d’explorations à bicyclette et de rencontres. Le pays lui plait « pour sa rugueuse beauté » et l’accueil tout aussi rugueux des habitants ne l’effraie pas. Un café du bourg voisin devient son point de chute : la tenancière a du charme, mais surtout, le manège de quelques messieurs dans un coin l’intrigue. « Avant qu’il ne les eût dérangés par ses rires, les trois types se…
Lorsque Rascal se met à l’écriture. On connaissait les albums, il faudra désormais aussi compter sur les romans de Rascal. Voici un texte intimiste, sorte de journal ou de souvenirs au parfum d’autrefois. Au fil des saisons, en de courts chapitres le lecteur découvrir la vie quotidienne de Rose, une petite citadine. A chaque saison, elle revient à la campagne, chez ses grands-parents. Ici, comme des petites notes personnelles, elle y contient ses sentiments, ses secrets ou ses premiers amours. On sent le vent, l’odeur des feuilles en automne, la pluie sur les carreaux du train. Car ce texte est tout empli de nostalgie, du temps qui passe et qui, malgré les souvenirs, ne sera jamais retrouvé. On retiendra particulièrement les deux premières saisons : l’été, où Rose prépare, avec sa grand-mère complice, un bel anniversaire à son grand-père (il n’a jamais pris l’avion) ; l’automne avec cette étrange promenade en compagnie de son grand-père et cette photo dans une de ses poches (Rose pense que c’est la sienne). Ces passages sont d’une très belle tendresse. On est moins convaincu par les deux derniers chapitres : l’escapade hivernale durant la nuit, l’épisode du train et les premiers émois amoureux. Il n ‘empêche que ce premier roman reste d’une belle tenue, renforcée par de belles aquarelles couleur sépia de Nathalie Novi (où l’on croise pelle mêle, le facteur de Tati, un regard dans un rétroviseur, une nature morte sur une nappe aux carrés rouges).…
Le journal d'Alice (T.3). Confidences sous l'érable
Salut cher Journal, Je brûle d’impatience de te raconter mon voyage à Ottawa avec ma meilleure amie ! Trop génial, même s’il a commencé d’une façon surprenante… Même si j’adore Astrid (ma mère – très chouette, mais a-t-elle déjà été adolescente ???), Marc le guépard (mon père), mes sœurs Caro et Zoé, sans oublier Grand-Cœur (le plus adorable des chats), il faut avouer…
Tous les jours, un homme s’assoit sur le banc du parc. Son père est mort, puis sa maman, et lui, il doit continuer à vivre. Pour combler son chagrin, il s’assoit sur ce banc, qui est pile au centre de la ville, et il regarde les autres vivre. Parfois, des gens viennent s’asseoir à côté de lui, tout près ou à l’autre bout du banc, et ils partagent avec lui un petit bout de leur existence.…