Le petit marin


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Le petit marin"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 9536 ) [domains] => Array ( [0] => 16306 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

L’Ours Kintsugi

Grosses pattes, longues griffes, pelage brun. Sans conteste, Kintsugi est un bel ours, grand et fort. Un brin aventureux aussi, et peut-être trop orgueilleux. Un jour, parce qu’il aime être admiré dans son audace et qu’il se délecte des chatouilles du vent entre ses orteils, il s’approche tout au bord d’une haute montagne. Mais Éole, d’humeur chagrine, souffle si fort sur son dos qu’il est précipité dans une chute qui «  dure tellement longtemps qu’il a le temps de penser à mille choses. Il se dit qu’il a les poils décoiffés. Il se dit qu’il a un peu froid. Il se dit qu’il l’a un peu cherché. Il se dit qu’il recommencera. Il se dit que peut-être en bas, pour l’accueillir, il y aura des bras  ». Les éraflures, les boursouflures, les fêlures et autres écorchures parsèment notre corps, et notre âme. Une fois refermées – il faut parfois du temps, il faut parfois de l’aide –, ces blessures deviennent des cicatrices. Disgracieuses ou invisibles, elles resteront. Il est toutefois possible de les rehausser du fil d’or de l’acception, et de les rendre belles à nos yeux comme elles peuvent l’apparaître à ceux d’autrui… C’est la leçon que Kintsugi et la fillette Kaori découvrent ensemble. Une brindille rongée, un cheveu de sa poupée et sa bienveillance pour uniques ressources, la petite humaine va tenter de soigner l’animal meurtri et de l’amener à se transformer en un «  ours-bijou, un ours-très-précieux  ». Sa patience et sa résolution viendront-elles à bout des réticences de l’ursidé humilié ?L’univers pictural de L’Ours Kintsugi est pure poésie. Chaque page tournée ouvre sur un tableau dans lequel des nuages s’enchevêtrent cotonneusement, des serpents vermeil fendent des eaux claires ou aux bulles savonneuses, un baluchon prend les contours d’un cœur, la végétation terrestre se propage en algues translucides, des buissons de roses blessent et protègent, un kimono immaculé se tache de coccinelles de sang… Marine Schneider charme définitivement par son audace spatiale, son intelligence de la composition, ses couleurs intenses, son trait rond, sa sobriété élégamment texturée. Ses coups de pinceaux donnent corps aux mots choisis de Victoire de Changy, ceux qui racontent la vie, où avec douceur et application, chaleur et bienveillance, certains traumatismes se surmontent et nous rendent particuliers. Comme dans la méthode de réparation de porcelaines et de céramiques japonaise – le 金継ぎ ( kintsugi ) –, où l’objet ainsi restauré «  sera considéré comme plus précieux, avec davantage de valeur, qu’un objet neuf  ». L’Ours Kintsugi, un conte magnifique pour apprendre à faire peau mieux que neuve… Samia Hammami L'ours Kintsugi, soucieux de son apparence, a pour habitude de parader au sommet de la montagne. Un jour, il chute dans une rivière et se blesse. Sa silhouette est enlaidie, mais la petite Kaori vient lui porter secours et recoud ses plaies…

Depuis ce jour

Depuis ce jour, j'ai été adoptée par les familles de Papa et Maman. Pourtant, je suis heureuse. Depuis que ses parents sont décédés, Colette, sept ans, habite chez Tante Jane et Oncle Jean, qui la considèrent comme leur quatrième fille. Le jeudi, elle rend visite à sa soeur, qui réside chez Tante Antoinette, et, la fin de semaine, les deux fillettes retrouvent leur frère chez leurs grands-parents. Malgré quelques vagues de nostalgie et les visites au cimetière, elle vit heureuse en rêvant aux enfants qu'elle-même aura un jour. Un album abordant avec infiniment de sérénité et de simplicité la question du deuil des parents et de l'adoption par la famille. Des croquis rehaussés de lavis aux teintes chaudes ajoutent à la douceur…