Après la guerre, Ange, le gardien de phare que tout le monde appelle Gueule cassée, guette depuis sa tour de pierre le retour de Swidja, son amour perdu.
Auteur de Le phare des sirènes
Pseudonyme de Pascal Nottet Né le 24 juillet 1959 à Namur
Autodidacte
Je suis sans technique, non méthodique, bordélique, si peu grammairien, qu’avec tout cela en main, je m’étonne de faire des bouquins. Grand Prix Triennal de Littérature de Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 2009 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2007 et 2014 Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2012Illustrateur de Le phare des sirènes
Alerte rouge... un doudou perdu a été repéré ! Toute la brigade des souris se met au travail : d'abord, il faut embarquer le doudou à bord de l'ambulance, puis recoudre le blessé et, enfin, sillonner la ville avec un radar qui repère les pleurs des enfants pour retrouver le petit garçon…
Dans le nid de la plus haute branche de l'arbre de la plus haute colline…
Yaël Vent des Hove propose une histoire de lecture, ou une histoire de livre dans le livre. Nous voici, au début du récit, face à un nid. Une phrase en italique (c’est la voie de la mère qui lit l’histoire) raconte la situation. En dessous, une autre voix l’interrompt. C’est Hugo, petit oiseau lecteur. A chaque situation, un petit oisillon reste à part : il n’a pas faim, il ne saute pas, il ne vole pas. On apprendra, au bout du récit, que ce sont les frères d’Hugo. Une mise en abîme qui pourra être compliqué pour les jeunes…
Une petite fille dont le papa a choisi la France comme terre d’asile nous raconte son arrachement à son pays d’origine, sa joie d’être une enfant presque comme les autres petits français jusqu’au jour où des policiers en civils l’attendaient devant les grilles de l’école pour la reconduire avec son père hors de nos frontières. La beauté du texte de Rascal, alliée à l'audace des photographies de C.Genin et des illustrations de JF Martin évoque en vérité la douleur, l'injustice et l'espoir. Deux silhouettes noires se découpent sur une couverture grise cartonnée. Notre société les appelle les sans-papiers. Fuyant leur pays ravagé par la guerre, un homme et sa fille se retrouvent clandestins à Paris. Quatre ans ont passé depuis leur arrivée, et leur statut reste inchangé. Au fil des pages, cette écolière nous raconte son quotidien un peu particulier: apprendre à reconnaître les dangers, se rendre invisible... Elle parle français, chante la Marseillaise et récite Prévert. On apprend aussi la mort de sa mère, tuée le premier jour de la guerre. L'atmosphère, qui régnait alors était morbide et oppressante. Un beau matin, la police arrête ce père et son enfant. La France, pays des droits de l'Homme, pays de la liberté, de l'égalité et de la fraternité?... Très bel hommage rendu à tous ces êtres humains, à tous ces survivants qui vivent clandestinement en « terre d'accueil ». Avec un texte qui va à l'essentiel et des mots soigneusement choisis, les auteurs permettent aux enfants, accompagnés d'un adulte, de découvrir une autre réalité de vie. Les illustrations surprennent par leurs diversités, sorte de mélange de photo et de sérigraphie, et accompagnent avec délicatesse ce texte essentiel et malheureusement toujours…