Auteur de Le photographe
« J’ai réalisé […] que mon père avait une conscience, une vie intellectuelle, et qu’il avait cherché à comprendre le monde autour de lui, à l’appréhender, à le faire sien, avec une constance dans l’effort dont témoignent les milliers de photographies qu’il m’a laissées et qui, avec la petite maison, constituèrent l’essentiel de mon héritage. » Telle est découverte, banale et déconcertante, que le narrateur du Photographe fait à la mort de celui qui est resté un mystère à ses yeux. Très tôt orphelin de mère, Christian a côtoyé son père Franz dans un tête-à-tête silencieux pendant une dizaine d’années. Ces deux êtres, intriqués dans une histoire familiale où les « peu-dits » mythifiaient les absents…
Tous les jours, un homme s’assoit sur le banc du parc. Son père est mort, puis sa maman, et lui, il doit continuer à vivre. Pour combler son chagrin, il s’assoit sur ce banc, qui est pile au centre de la ville, et il regarde les autres vivre. Parfois, des gens viennent s’asseoir à côté de lui, tout près ou à l’autre bout du banc, et ils partagent avec lui un petit bout de leur existence.…
Le papa de Tibi, qui travaille loin, très loin de chez eux, rentre à la maison pour quelque temps. C'est la première fois que le petit garçon va le rencontrer. Quelle joie ! Et quelle inquiétude, aussi ! Est-ce que Tibi l'aimera en vrai, ce papa qu'il ne connaît pas ? Et ce papa, aimera-t-il Tibi ? Tibi est fou de joie, son papa – parti depuis des années construire des autoroutes à l'étranger – revient au village. Mais à son arrivée, Tibi est incapable de prononcer un seul mot. Il craint que son père ne le reconnaisse plus. Ce paternel tant attendu est revenu avec un cadeau pour chacun: une machine à coudre pour maman avec un mode d'emploi gros comme ça, une paire de pantalons à la mode à Paris pour Fatou et... un maillot du Paris St-Germain pour Tibi. Malgré sa longue absence, le père du petit garçon n'a pas oublié le rêve de son fils : devenir joueur de foot professionnel ! Les retrouvailles se sont pas toujours à la hauteur de nos attentes : c'est l'expérience que fait Tibi, le héros de cette série qui fleure bon l'Afrique. Mais au-delà des émotions décrites on s'aperçoit aussi des différences culturelles et sociales, notamment de la pauvreté du village dans lequel vit Tibi. Pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, le père s'est expatrié des années durant en France. Les illustrations chaleureuses et vivantes reflètent bien l'appétit de vivre des protagonistes de ce récit. Le texte, lui, fera mouche auprès des…