Auteur de L’écorché
Né à Fleurus le 11 avril 1951, verrier de formation, rompu aux techniques anciennes, il a réalisé plus de 700 verrières originales. Acteur, chanteur et écrivain il a écrit de nombreux poèmes et chansons.
Il est l'auteur de pièces de théâtre et de romans : « le passeur de lumière » 1993, « les sept couleurs du vent » 1995, « le puisatier des abîmes » 1998, « Aubertin d’Avalon » 2002, « Pitié pour le mal » 2006, « Prélude de cristal » 2011, « Noël en décembre » 2015.
Il a reçu de multiples prix, ses romans « Le passeur de lumière » et « Pitié pour le mal » ont reçu les prix des lycéens 1995 et 2007. Son recueil de poème : « Lueur » a notamment reçu le Grand Prix International des poètes et artistes de France et le Prix des Arts Léopold Sédar Senghor 2013.
Il a aussi fondé la Ferme de Martinrou, où il a bâti son propre espace théâtral (deux salles de 100 et 260 places, de vastes espaces pour recevoir, exposer, organiser des stages, un atelier polyvalent où furent construits de nombreux décors).
Philippe est un chirurgien spécialisé en reconstruction faciale qui vit en harmonie avec sa compagne Albane. Son quotidien est ébranlé lorsque la première femme qu’il a aimée, Olga, reprend contact avec lui après vingt-cinq ans pour lui demander d’opérer son fils défiguré par une agression à l’acide.Ces retrouvailles sont l’occasion pour le héros de se replonger dans son passé et de revivre cet amour fou rencontré lors d’un cours de dessin. Olga la tornade a libéré Philippe d’un carcan familial trop étriqué et lui a fait goûter aux plaisirs de la chair, où la confusion classique entre désir et amour a été scellée par un mariage éclair. Malgré cet échec soldé par une disparition laconique de la belle, Philippe sent se raviver les flammes de ce « lointain…
Tous les jours, un homme s’assoit sur le banc du parc. Son père est mort, puis sa maman, et lui, il doit continuer à vivre. Pour combler son chagrin, il s’assoit sur ce banc, qui est pile au centre de la ville, et il regarde les autres vivre. Parfois, des gens viennent s’asseoir à côté de lui, tout près ou à l’autre bout du banc, et ils partagent avec lui un petit bout de leur existence.…
Douze heures dans la vie d'un troll
Horloger depuis 170 ans à Port-Glacier, Snaeffel Snaeffelsson est accusé de l’assassinat d’un singe vendeur de sabliers. Il est en fait victime d’un complot lié à son passé de brigand et de protecteur du Skrin, un grimoire magique. Aidé de son ancien acolyte Ming et de sa femme Bodil, Snaeffel s’évade et cherche les moyens de s’innocenter. Roman fantastique classique, avec ses trolls à deux têtes, ses elfes éthérés et ses épées magique, Douze Heures dans la vie d’un troll joue aussi à fond, et avec bonheur, sur l’auto-dérision. Snaeffel « goubliné » en lémurien ne supporte pas son nez retroussé, le village suit une religion liée aux cheveux et aux poils, la mère du meurtrier est une affreuse mégère, etc, etc. Plus que tonique et très légèrement confuse, l’intrigue de type policier passe rapidement au second plan. On rit, et les douze heures…