Les orages possibles

RÉSUMÉ

Veuve très jeune, Charlotte entre dans les ordres. Elle travaille dans un orphelinat. Une petite vie apparemment tranquille, malgré les heurts fréquents avec la Supérieure. Malgré la guerre. Jusqu’au jour où un aviateur de la RAF vient se réfugier dans le grenier des soeurs.

   lire la suite sur   Service du Livre Luxembourgeois
À PROPOS DE L'AUTEUR
Claude Raucy

Auteur de Les orages possibles

Né le 15 mai 1939 à Vieux-Virton

Agrégation de l’enseignement secondaire inférieur

Bien que son métier de professeur l’ait toujours passionné, Claude Raucy l’a abandonné pour se consacrer uniquement à l’écriture et surtout au roman. Même si la littérature pour la jeunesse prend beaucoup de son temps, il se sent à l’aise dans les ouvrages pour adultes, particulièrement les romans historiques et les nouvelles.

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Certains livres nous donnent le bonheur de renouer avec le plaisir simple de la lecture d’une histoire. Le dernier roman en date de Claude Raucy appartient à cette catégorie, donnée par ces écrivains qui nous immergent littéralement dans la fiction. Coleridge évoquait cette nécessaire démarche sollicitée chez le lecteur de fiction : « la suspension volontaire de lincrédulité ». Avec le roman Les orages possibles, le lecteur renoue, au fil des 146 pages du récit, avec cette sensation.Nous sommes redevables aux éditions M.E.O., fondées, animées et dirigées par un romancier, Gérard Adam, de proposer au public un catalogue de littérature belge francophone sans lequel nombre d’écrivains ne trouveraient…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Les orages possibles"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

La colère des Mac Gregor

Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…

Terminale Terminus

Louis était en terminale, il est mort brutalement, écrasé par une voiture en ville. Alexia, sa jeune sœur, est anéantie, tout comme le reste de la famille. Elle cherche à comprendre qui était ce grand frère qui ne souriait plus depuis quelques années, ce « grand garçon maigre et mal dans sa peau de dix-sept ans, des cheveux noirs, des yeux tristes, un long nez qu’il détestait, peu causant et très secret ». Alors elle fouille sa chambre, trouve ses carnets intimes, ses poèmes et son téléphone portable sur lequel elle trouve d’étranges SMS reçus après sa mort. Et puis elle lit aussi son journal. Elle découvre un autre Louis, le vrai, celui qui depuis plus de trois ans est le souffre-douleur du lycée, subissant des brimades et des humiliations quotidiennes. Celui qui deale et se livre au trafic d’herbe, de cocaïne et d’héroïne dans les toilettes du même lycée. Alexia enquête, interroge et se demande comment est mort Louis et pourquoi. N’aurait-il pas été assassiné ? Le roman est construit à deux voix : celle d’Alexia tout d’abord, qui investigue et avance sur des territoires dangereux, et celle de Louis, qui est mort, mais qui est présent malgré tout, à travers ce qu’il écrit dans son journal. C’est un polar tout d’abord, bien mené, au suspens haletant, mais aussi un récit très psychologique qui emmène le lecteur dans la tête et la vie d’un adolescent fragile, qui ne montre rien de sa vraie vie à son entourage, et qui, peu à peu s’enfonce dans des engrenages infernaux. Il est manipulé et ne sait plus comment s’en sortir. Le roman est crédible et montre aussi l’aveuglement des parents de Louis qui ne veulent rien voir, rien savoir, parce que sans doute la vérité serait trop douloureuse à affronter.…