Les passagers du quai N° 2

RÉSUMÉ

«Je peux vous confier mon p’tit jusqu’à la gare de»?Sans cette demande inattendue, fort insistante et encombrée de détails inopportuns, nous n’aurions sans doute jamais vécu l’aventure romancée, lourde de bouleversements divers de ce personnage tout à fait inconnu ni celle beaucoup plus admissible de l’homme qui accepta un enfant de dix ans sous sa responsabilité dans le train au départ d’une localité situées aux confins du pays des cuestas.…

   lire la suite sur   Service du Livre Luxembourgeois
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jacques LAMBERMONT

Auteur de Les passagers du quai N° 2

Né à Florenville (Fontenoille) en 1935, Jacques Lambermont aurait vécu sa «petite» enfance sans souci au sein de sa famille s'il n'était survenu le 8 août 1944.Ce jour-là, la barbarie nazie a tout fait capoter : l'enfant a été jeté brutalement dans le monde des adultes. Il a vu partir son père (avec d'autres hommes du village) enlevé comme otage, victime de l'imbécillité et de l'orgueil de quelques-uns. Il a perdu ses premières illusions. Il a encaissé le choc d'un vrai grand chagrin.Grand par l'importance; vrai par l'indicible cruauté insidieusement distillée dans son enfance, puis dans son adolescence, et même dans sa vie adulte.Le gamin pleure souvent et cache sa peine dans ses longues promenades solitaires à travers champs et bosquets. La nature devient sa confidente, son amie, son refuge.L'adolescent se tait et quelquefois se révolte.L'homme confie rarement à ses intimes, ses souvenirs de gosse et ses émotions premières dont il ne s'est jamais tout à fait débarrassé.Pourvu de ce lourd héritage, Jacques Lambermont entre dans la vie. Humanités gréco-latines au collège Saint-Joseph de Virton.Régendat littéraire à l'École normale supérieure de l'État à Mons.Devenu agrégé de l'enseignement secondaire inférieur, il enseigne un an à Izel, puis quarante ans à Cuesmes et à Frameries, dans le Borinage.L'enseignement de la langue française permet au professeur de croiser sur son chemin un jeune public de Borains et d'«étrangers» qui lui ont inculqué les vraies valeurs de la vie.Dès l'avènement du «Rénové», il fonde la revue «Les Balzaciennes» exclusivement réservée aux étudiants qui y expriment, sous des formes diverses, leurs aspirations, leurs rêves, leurs déceptions.Il met sur pied, pour remplacer les examens traditionnels, un concours d'orthographe annuel destiné d'abord aux seuls adolescents de son école, puis aux élèves du secondaire de la ville de Mons, enfin depuis 1988 à tous les Hennuyers, juniors et seniors. Il propose aux candidats des textes extraits d'oeuvres belges contemporaines. Jacques Lambermont est en effet passionné par la littérature de notre pays.Cette passion lui a donné l'idée d'inviter des écrivains de chez nous dans ses classes, d'organiser des séances de dédicace et d'animer des manifestations littéraires en maints endroits de Wallonie.Toutefois, son siège de travail, depuis 1989, se trouve à Bellefontaine (Tintigny, Prov. Lux) où il est domicilié et où il est animateur-responsable de rencontres littéraires diversifiées qui accueillent des écrivains belges venus de tous les horizons. Il travaille en collaboration étroite avec le Service du Livre Luxembourgeois, et avec le soutien du Ministère des Arts et des Lettres de la Communauté française, de la Députation permanente du Luxembourg, de la Commune de Tintigny ainsi que de quelques commanditaires particuliers.Attaché à sa Gaume natale où il revient souvent, il donne, bénévolement des cours d'orthographe, durant la saison «morte», à ceux et celles qui veulent se tenir au courant.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Les passagers du quai N° 2"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Le journal d'Alice (T.1)

Aujourd'hui, en rangeant le fouillis accumulé dans ma chambre, je suis tombée sur les deux cahiers qu'oncle Alex m'a offerts pour mes dix ans. L'un des cahiers a une couverture d'un rose merveilleux. Ca m'a donné une idée. Je vais commencer un journal intime ! Justement, demain, c'est la rentrée et j'aurai sûrement plein de choses à écrire ! Je me demande qui sera mon enseignante...…

L'école de Tibi

Aujourd'hui, c'est la première fois que Tibi va à l'école. Il faut faire des kilomètres à pied, mais le petit garçon est heureux, avec son beau cahier tout neuf et son stylo quatre couleurs. Il va apprendre des tas de choses... Même des choses auxquelles il ne s'attend pas... Tibi, petit garçon sénégalais, attend son premier jour d'école avec impatience et sans doute un peu d'appréhension. Le moment venu, il est très fier d'avoir reçu un cahier tout neuf et un stylo à quatre couleurs. C'est plein d'enthousiasme qu'il part vers l'école de son village où il apprendra plein de choses nouvelles. De manière implicite, l'auteur donne des éléments culturels et économiques concernant le pays de Tibi, ce qui peut amener une réflexion chez les lecteurs. Cette histoire simple nous donne un autre aperçu de l'école et parle aussi des valeurs de partage et de générosité. Ce roman, de la collection Premiers romans, est bien adapté aux lecteurs débutants. Les héros sont clairement identifiés, le texte est clair, truffé de dialogues : les caractères sont larges et les illustrations, nombreuses et gaies, sont une aide à la compréhension de l'histoire. Dans la même série, nous recommandons Le pyjama de Tibi, qui met en évidence la difficulté de la relation entre un fils et son père émigré sur un autre continent, Le papa de Tibi, qui raconte les retrouvailles de Tibi avec son père rentré au pays, Le ballon de Tibi, qui met en scène le football, sport très populaire au Sénégal. Paru dans la bibliographie La lecture, c’est trop dur ! Suggestions…

Les quatre saisons de Rose

Lorsque Rascal se met à l’écriture. On connaissait les albums, il faudra désormais aussi compter sur les romans de Rascal. Voici un texte intimiste, sorte de journal ou de souvenirs au parfum d’autrefois. Au fil des saisons, en de courts chapitres le lecteur découvrir la vie quotidienne de Rose, une petite citadine. A chaque saison, elle revient à la campagne, chez ses grands-parents. Ici, comme des petites notes personnelles, elle y contient ses sentiments, ses secrets ou ses premiers amours. On sent le vent, l’odeur des feuilles en automne, la pluie sur les carreaux du train. Car ce texte est tout empli de nostalgie, du temps qui passe et qui, malgré les souvenirs, ne sera jamais retrouvé. On retiendra particulièrement les deux premières saisons : l’été, où Rose prépare, avec sa grand-mère complice, un bel anniversaire à son grand-père (il n’a jamais pris l’avion) ; l’automne avec cette étrange promenade en compagnie de son grand-père et cette photo dans une de ses poches (Rose pense que c’est la sienne). Ces passages sont d’une très belle tendresse. On est moins convaincu par les deux derniers chapitres : l’escapade hivernale durant la nuit, l’épisode du train et les premiers émois amoureux. Il n ‘empêche que ce premier roman reste d’une belle tenue, renforcée par de belles aquarelles couleur sépia de Nathalie Novi (où l’on croise pelle mêle, le facteur de Tati, un regard dans un rétroviseur, une nature morte sur une nappe aux carrés rouges).…