Auteur de Les rois borgnes
Aujourd'hui, c'est la première fois que Tibi va à l'école. Il faut faire des kilomètres à pied, mais le petit garçon est heureux, avec son beau cahier tout neuf et son stylo quatre couleurs. Il va apprendre des tas de choses... Même des choses auxquelles il ne s'attend pas... Tibi, petit garçon sénégalais, attend son premier jour d'école avec impatience et sans doute un peu d'appréhension. Le moment venu, il est très fier d'avoir reçu un cahier tout neuf et un stylo à quatre couleurs. C'est plein d'enthousiasme qu'il part vers l'école de son village où il apprendra plein de choses nouvelles. De manière implicite, l'auteur donne des éléments culturels et économiques concernant le pays de Tibi, ce qui peut amener une réflexion chez les lecteurs. Cette histoire simple nous donne un autre aperçu de l'école et parle aussi des valeurs de partage et de générosité. Ce roman, de la collection Premiers romans, est bien adapté aux lecteurs débutants. Les héros sont clairement identifiés, le texte est clair, truffé de dialogues : les caractères sont larges et les illustrations, nombreuses et gaies, sont une aide à la compréhension de l'histoire. Dans la même série, nous recommandons Le pyjama de Tibi, qui met en évidence la difficulté de la relation entre un fils et son père émigré sur un autre continent, Le papa de Tibi, qui raconte les retrouvailles de Tibi avec son père rentré au pays, Le ballon de Tibi, qui met en scène le football, sport très populaire au Sénégal. Paru dans la bibliographie La lecture, c’est trop dur ! Suggestions…
Douze heures dans la vie d'un troll
Horloger depuis 170 ans à Port-Glacier, Snaeffel Snaeffelsson est accusé de l’assassinat d’un singe vendeur de sabliers. Il est en fait victime d’un complot lié à son passé de brigand et de protecteur du Skrin, un grimoire magique. Aidé de son ancien acolyte Ming et de sa femme Bodil, Snaeffel s’évade et cherche les moyens de s’innocenter. Roman fantastique classique, avec ses trolls à deux têtes, ses elfes éthérés et ses épées magique, Douze Heures dans la vie d’un troll joue aussi à fond, et avec bonheur, sur l’auto-dérision. Snaeffel « goubliné » en lémurien ne supporte pas son nez retroussé, le village suit une religion liée aux cheveux et aux poils, la mère du meurtrier est une affreuse mégère, etc, etc. Plus que tonique et très légèrement confuse, l’intrigue de type policier passe rapidement au second plan. On rit, et les douze heures…
Tous les jours, un homme s’assoit sur le banc du parc. Son père est mort, puis sa maman, et lui, il doit continuer à vivre. Pour combler son chagrin, il s’assoit sur ce banc, qui est pile au centre de la ville, et il regarde les autres vivre. Parfois, des gens viennent s’asseoir à côté de lui, tout près ou à l’autre bout du banc, et ils partagent avec lui un petit bout de leur existence.…