Dans ce recueil d’une centaine de textes écrits entre 1975 et aujourd’hui, Bernard Tirtiaux, maître verrier, poète, chanteur, témoigne de sa sensibilité, de ses inspirations et de ses rencontres.
Auteur de Lueurs
Né à Fleurus le 11 avril 1951, verrier de formation, rompu aux techniques anciennes, il a réalisé plus de 700 verrières originales. Acteur, chanteur et écrivain il a écrit de nombreux poèmes et chansons.
Il est l'auteur de pièces de théâtre et de romans : « le passeur de lumière » 1993, « les sept couleurs du vent » 1995, « le puisatier des abîmes » 1998, « Aubertin d’Avalon » 2002, « Pitié pour le mal » 2006, « Prélude de cristal » 2011, « Noël en décembre » 2015.
Il a reçu de multiples prix, ses romans « Le passeur de lumière » et « Pitié pour le mal » ont reçu les prix des lycéens 1995 et 2007. Son recueil de poème : « Lueur » a notamment reçu le Grand Prix International des poètes et artistes de France et le Prix des Arts Léopold Sédar Senghor 2013.
Il a aussi fondé la Ferme de Martinrou, où il a bâti son propre espace théâtral (deux salles de 100 et 260 places, de vastes espaces pour recevoir, exposer, organiser des stages, un atelier polyvalent où furent construits de nombreux décors).
Comme on entre en religion, on entre ici en poésie. Une question de passion. Pour échauffer l’imagination, il faut se mettre en condition et préparer son environnement. S’installer dans un coin adapté à la rêverie, au vagabondage, se détendre, avoir des textes à portée de main, et aussi de quoi noter, dessiner…Marier, manier les mots et modifier leur ordre selon l’envie du moment, tout seul ou à plusieurs : les conseils donnés au lecteur lui permettront d’entrer petit à petit dans le monde fantaisiste de la poésie. Le livre présente aussi un certain nombre de poèmes, qui pourront nourrir les jeunes esprits et les amener sur le sentier de la création. On y croise « Le hareng saur » de Charles Cros, « Dans la marmite ça ronronne » de René de Obaldia, « Noyau » de Joël Sadeler et quelques autres vers qui trotteront dans la tête des enfants, une fois l’atelier…
Les mots claquent, jarretelles dans la tête, les phrases creusent la terre des affects, du corps, de l’enfance,…