Auteur de Mamie, ça suffit !
Née le 25 juin 1981 à Namur
Licence en langues et littératures romanes, UCL, Louvain-la-Neuve Agrégation en Langues et Littératures romanes, ULB, Bruxelles
J'ai passé une partie de mon enfance à inventer des histoires et à fabriquer des livres. Devenue soi-disant grande, rien n'a vraiment changé. A mes heures pas si perdues que ça, j'observe les passants, je fais la sieste, je mange de la crème brûlée, je pense à tout ou à rien et j'en rigole. Et de cela, parfois, surgit une histoire. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2015Illustrateur de Mamie, ça suffit !
Née le 2 décembre 1966 à Liège
Communication graphique, La Cambre, Bruxelles Illustration avec Dominique Maes, Kitty Crowther et Catherine Pineur, Bruxelles
Un des thèmes sur lequel j’ai travaillé a été le détournement du « petit chaperon rouge ». J’ai une affection particulière pour les contes et la cruauté présente dans ceux-ci. Les « petits riens » du monde de l’enfance me fascinent également. Mes techniques sont variées et changent en fonction des sujets abordés. De manière générale, je travaille sur papier : crayons, monotypes, cartes à gratter que je réajuste par la suite à l’ordinateur. Cela me permet une liberté de travail sur l’image ainsi que sur la mise en page. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2013Les parents du narrateur sortent pour une soirée… Attention, Mamie sorcière arrive !… et c’est une tornade, comme le signifie la couverture où la grand-mère danse avec son ombre et se déchaîne comme une sioux avec un rouleau de papier toilette ! Le ton est donné, Mamie est sidérante et c’est ce sentiment mitigé qui inaugure le récit. Croquée par le crayon coquin de Françoise…
Un beau matin, Émile se réveille avec un chat dans la gorge : un vrai matou sans gêne, qui ne compte pas du tout s’en aller, et surtout, qui lui déforme certains mots. Émile ne peut plus prononcer les « ca » mais dit les « cha » : il ne mange plus du « caramel » mais du « charamel ». Impossible de se faire comprendre de son entourage ! Émile et son amie Madeleine vont tout faire pour le déloger Lire la suite Emile a un chat dans la gorge. Un vrai ! Tigré, pépère, douillet, il apprécie beaucoup sa nouvelle niche et n'a pas l'intention de partir. Mais Emile respire mal, et prononce certains mots en « chochotant » : le quotidien devient difficile. Madeleine, petite fille futée et meilleure amie d'Emile, prend alors le problème à bras le corps. Elle se documente à la bibliothèque, et teste : faire tousser ou se brosser les dents, proposer au chat un bon camembert, le faire jouer avec de la laine ou lui donner envie d'attraper une souris du grenier, etc. Pas bête, le félin ne bouge pas d'un poil. En désespoir de cause, Madeleine embrasse Emile sur la bouche. Youpi ! L'animal avait peur du noir, et s'est enfui. La collection « les zygomots » veut faire jouer avec la langue, et c'est ici réussi. Une expression prise au pied de la lettre, des déformations de mots avec le « ch », et enfin le CD qui propose à l'enfant le texte avec des blancs : on travaille ses méninges tout en s'amusant. Simple et unique, racontée au présent autour de trois personnages par un narrateur externe, l'intrigue se développe avec une construction bien rythmée. Plus anodines ou fades malgré leurs cadrages variés, les illustrations effectuent leur travail d'accompagnement dans de jolies couleurs rouges (mal de gorge ?). Le point fort vient effectivement du support audio aux nombreuses propositions, et de la voix piquante de Maureen : texte et chanson finale - « cha cha cha », évidemment - se teintent d'une fraîcheur spontanée très dynamique.…
Dis papa, pourquoi les zèbres ne font-ils pas de patin à roulettes ?
Réédition dans la collection « Les petits Mijade », dans un album plus petit format et couverture souple de cet ouvrage paru en 2006.Un album plein d’humour et d’imagination, autour de l’univers d’une petite fille et des animaux. Ici l’enfant pose une série de question à l’adulte : pourquoi les moustiques ne vont pas chez le vétérinaire, pourquoi les loups ne jouent pas à saute-mouton, pour les hippopoptames ne prennent pas le train. Et le père de l’enfant à toujours une bonne réponse à donner. Une réponse drôle certes mais qui joue tout autant sur l’univers familier de l’enfant que sur une logique implacable. Sauf lorsque la petite fille se demande pourquoi les dragons ne peuvent pas être pompiers… Un album simple dans son agencement, mais qui joue à merveille sur le rapport image-texte. Et l’efficacité est au…