« Mirolioubov part sans savoir où il va. Pas de plan. Il n’a pas besoin de plan pour se perdre ». Mirolioubov, c’est un étrange bonhomme, deux cheveux, deux points pour les yeux, un gros nez, une silhouette et deux pieds. Son nom est difficilement prononçable et il passe son temps à s’interroger sur les questions existentielles de la vie. Tous les petits évènements du quotidien qui se présentent à lui sont à la fois simples et surprenants. Chaque geste posé…
Auteur et illustrateur de Mirolioubov
Né le 25 juin 1965 à Liège.
Graduat en Photographie, ICADI, Liège.
Une citation de Paul Klee qui tombe à point : "Ce que je fais m'apprend ce que je cherche". Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2009. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2012.Miroloubov, Piotr de son prénom est un petit homme rond, un peu chauve, caractéristique des personnages de José Parrondo. Son nom nous donne une indication précieuse puisque c’est un mot-valise composé de « regard » et « amour » acclimaté à la mode slave grâce au prénom. Voilà donc un homme centré sur lui-même qui se regarde vivre. A la façon des comptines à contre-sens « je me…
Faire partie de la chorale, c'est le rêve de toutes les grenouilles. Lucie a une voix sublime, mais elle est trop petite. Berta a un physique de cantatrice, mais chante comme une casserole... Toutes les grenouilles rêvent de faire partie de la chorale. Le grand jour est enfin arrivé, Breta et Lucie vont passer l’audition. Mais Lucie est jugée trop petite et Breta chante faux ! Que faire ? Les deux amies ne sont pas prêtes à renoncer et sont bien décidées à montrer à tous de quoi elles sont capables. Prônant la détermination, cette histoire délivre aussi un message de lutte contre les préjugés et les différences. Mettant ainsi à l’honneur l’amitié et les envies de chacun, cet album ravira sans doute les plus jeunes des lecteurs, tant par l’humour présent dans l’histoire que par la finesse des illustrations.…
Isidore veut retrouver sa vieille maîtresse emmenée en maison de retraite. Pour cela, il demande à Tamara, petite puce du chat du voisin de l'accompagner. Mais ils ne seront jamais…
Un énorme escargot est entré dans notre maison. Mes parents m'ayant toujours refusé un chiot, je les ai suppliés de le garder. Il était une fois un gros escargot. Gros taille labrador. De fait, le petit garçon qui le trouve dans sa maison plaide auprès de ses parents pour le garder en tant qu’animal domestique. Il s’appellera Francis. Ce sont alors des jeux au jardin (et des plates-bandes avalées), de la salade pour tous en entrée, une chambre occupée au sol (le lit) et au plafond (le pied de l’escargot)… Le lendemain matin, deux très gros escargots arrivent - taille petite voiture -. Ce sont les parents de Francis. Les deux familles se séparent, sans un mot évidemment. Mais les parents du jeune humain ont réfléchi et offrent alors un chien à leur fils… (on notera que ce teckel est plus petit que l’escargot, d’ailleurs). Tout est dans le dessin. Mais tout est dans l’histoire aussi. Rarement la synergie entre texte et image aura aussi bien fonctionné, sur le mode ici d’un absurde captivant. Racontée avec un flegme absolu, l’intrigue surréaliste est accompagnée brillamment par des illustrations en peinture de type elles hyperréalistes, complètement et faussement sérieuses. Seule la toute fin, espèce de pirouette de vocabulaire, semblera un peu faible. A lire dans un éclat de rire intelligent.…