Né en 1899 à Wavre et mort en 1978 à Anderlecht, il a écrit une œuvre, presque exclusivement poétique, traduite en une quarantaine de langues. Il a inspiré les plus grands musiciens de son temps, tels Darius Milhaud ou Francis Poulenc. Il a donné son nom à un boulevard bruxellois et à une promenade parisienne sur l’Île de la Cité. Il ? Maurice Carême, le plus célèbre des poètes de Belgique, à moins qu’il n’en soit le plus célèbre instituteur… Dans ses…
Auteur de Nonante-neuf poèmes
Instituteur, Maurice Carême a surtout écrit des contes et beaucoup de poésies. Ses courts poèmes sont aujourd'hui devenus des classiques de la littérature de jeunesse.
Maurice Carême est né à Wavre le 12 mai 1899. Son père est peintre en bâtiment, sa mère tient un magasin d'alimentation. En 1918, il est nommé insitutteur à Anderlecht et s'installe à Bruxelles. A 26 ans, il publie son premier recueil de poésie. En 1930, il découvre la poésie écrite par les enfants. Ceci change sa façon d'écrire. En 1943, il abandonne le métier d'instituteur pour se consacrer l'écriture. Il publie régulièrement des recueils de poésies, de contes et de nouvelles. Il reçoit de nombreux prix, dont le Grand prix international de poésie en 1968. Il meurt en 1978 à Anderlecht.
La fondation Maurice Carême, dirigée par Jeanine Burny, assure aujourd'hui la diffusion de l'œuvre de poète.
Son art est la simplicité même. On a souvent confondu cette limpidité qui semble couler de source, cette fantaisie dansante, cette grâce musicale, avec la candeur, voire le simplisme, d’une poésie dédiée aux enfants – Maurice Carême, poète des écoliers – sans soupçonner la versification subtile ni envisager les thématiques qu’elles recèlent.Nonante-neuf poèmes, l’anthologie composée par Rony Demaeseneer, Christian Libens et Rossano Rosi, qu’ils complètent d’une postface analysant l’œuvre du poète et soulignant sa modernité, nous en propose une retraversée au fil des recueils qui nous parlent toujours : Mère (1935), La Lanterne magique (1947), La Maison blanche (1949), La…