Auteur de Papier marbré: le caveau
Bernard Hislaire est né à Bruxelles le 11 janvier 1957. Il débute à Spirou à 17 ans. A partir de 78, il signe sa première série de bandes dessinées, Bidouille et Violette, chronique d’un amour adolescent, 'mélancomique' comme dirait Gainsbourg. En 86, il entame la saga culte des Sambre en collaboration avec Balac, et la poursuit seul depuis le deuxième tome. Parallèlement, il s’initie au dessin d’humour en collaborant hebdomadairement à la Libre Belgique (de 82 à 84) et au Trombone illustré. Il entame aussi une carrière de graphiste et, après avoir réalisé le générique d’une émission RTBF, conçoit notamment la communication visuelle du Rideau de Bruxelles et de l’ex-Théatre Impopulaire. En septembre 97, il organise avec l’architecte Francis Metzger, la scénographie des journées du patrimoine 97 pour la commune de Schaarbeek et la décoration d’un mur rue des Chartreux pour la ville de Bruxelles. En 1998, il conçoit la décoration d’un mur d’Angoulême. De même, le bureau d’architecture DMA-Bgroup associés à la SNCB lui confie la décoration des quais de la Gare Centrale, à rénover pour 2005. Depuis 1986, il entretient une collaboration privilégiée avec l'éditeur Champaka (www.champaka.be) et y développe un champ d'expérimentation graphique et visuel sous forme d'illustrations sérigraphiées et de tirages limités. En février 97, il ouvre sur le Web 'mémoires du XXe ciel' (en collaboration avec la psychanalyste Laurence Erlich), tentative d’ Histoire du siècle qui s’achève, à travers le regard d’un Ange muet et de son interprétation par une vieille thérapeute, Eva Stern. Les éditions Humanoïdes Associés feront paraître quatre tomes de ' XXe Ciel.com' respectivement en janvier 2000, janvier 2001 et novembre 2004. En 2002, il signe le scénario des 'Trois vierges' pour Jean-Louis Boccar qui paraissent en janvier 2003 aux éditions Glénat. En septembre 2003, la série Sambre reprend un nouveau souffle avec la publication du tome 5, inaugurant un nouveau cycle et la réédition des précédents titres dans une nouvelle maquette.
Un gag en une page qui constitue la participation de l'auteur à un album collectif…
Etoile est un petit garçon perdu, perdu et trouvé il y a six ans maintenant par les membres du petit cirque de Monsieur Balthazar, qui cahote et crapahute dans les campagnes. Il y vit à présent, très heureux avec ceux qu’il considère sa famille. Dans la famille d’Etoile, il y a Papa Zingaro, Maman Carmen, Papa Constantin le géant, Maman Rose, Papa Horace et Monsieur Bulle, le poisson du bocal. Etoile tient beaucoup à son pendentif, qu’il portait quand on l’a trouvé, une belle demi-étoile d’or. Il aime aussi quand Papa Zingaro lui raconte des histoires, quand on s’arrête le soir pour manger ensemble, rire et dire des bêtises qui font du bien, quand il va cueillir des fleurs avec Papa Constantin .. . La vie est belle pour Etoile. Mais un soir, alors qu’il part prendre un bain dans la rivière toute proche, Etoile perd son étoile dans l’eau et il est désespéré. Ses pères et mères se mettent en quatre pour retrouver son trésor, en vain. Et si c’était celui qui vit seul plus loin, le bizarre, le moche, le sûrement méchant homme chien le voleur ? Etoile y pense et ne veut pas y croire. Il veut en avoir le cœur net. On ne présente plus ni Rascal, auteur et illustrateur de livres jeunesse confirmé, ni Peter Elliott, qui a aussi dessiné une bonne vingtaine d’albums à l’Ecole des Loisirs. Ces deux-là se sont associés pour créer ensemble trois albums illustrés avant de se lancer dans la bande dessinée pour enfants. Etoile est une très belle série, où la tendresse et l’humanité des personnages, souvent marginaux, sont une composante essentielle. P. Elliott parvient, par une mise en couleurs subtile et un dessin plus ou moins arrondi ou plus torturé, à rendre compte des différents sentiments du petit garçon, la peur de la nuit et du noir, l’eau qui devient hostile, les cauchemars, le bonheur d’être avec ceux qu’il aime … Une très belle fable sur la puissance de l’amour et sur la peur de l’autre, celui que l’on ne connaît pas et dont on se méfie. Une valeur sûre. Le tome 1 a reçu le prix Tibet…