Auteur de Papillon de jour
Né le 7 décembre 1949 à Ixelles.
Ecole normale, Bruxelles.
Pour l'écriture des livres, j'aime traiter des sujets qui nécessitent le temps d'en parler comme la différence et les divers sentiments sur lesquels il faut mettre des mots et pour le reste, que chantent les phrases ...
Illustrateur de Papillon de jour
Graphiste de formation, Ian De Haes peint depuis son enfance. Il se tourne vers l’illustration jeunesse après avoir rencontré sa compagne, l’autrice Charlotte Bellière. Ancien libraire jeunesse, il utilise ses connaissances dans le domaine afin de proposer des illustrations tantôt drôles, tantôt poétiques.
Il est également auteur de certains albums, notamment Les colères de Simon et le dernier en date, Superlumineuse.
Poussons la porte du jardin... Automne-hiver
L’été s’en est allé. Le jardin se prépare à s’endormir pour de longs mois. Mais avant le grand sommeil, Belline, Joséphine et Guilain-Petit Gris vont vouloir grignoter les dernières pommes du pommier, les grattes-culs de l’aubépine et les bolets des sous-bois. Ils admireront aussi le chêne aux couleurs d’or et feront la connaissance…
Comme il l’avait fait dans « Tu me manques », un album sur l’absence et la séparation, Paul Verrept aborde…
Un énorme escargot est entré dans notre maison. Mes parents m'ayant toujours refusé un chiot, je les ai suppliés de le garder. Il était une fois un gros escargot. Gros taille labrador. De fait, le petit garçon qui le trouve dans sa maison plaide auprès de ses parents pour le garder en tant qu’animal domestique. Il s’appellera Francis. Ce sont alors des jeux au jardin (et des plates-bandes avalées), de la salade pour tous en entrée, une chambre occupée au sol (le lit) et au plafond (le pied de l’escargot)… Le lendemain matin, deux très gros escargots arrivent - taille petite voiture -. Ce sont les parents de Francis. Les deux familles se séparent, sans un mot évidemment. Mais les parents du jeune humain ont réfléchi et offrent alors un chien à leur fils… (on notera que ce teckel est plus petit que l’escargot, d’ailleurs). Tout est dans le dessin. Mais tout est dans l’histoire aussi. Rarement la synergie entre texte et image aura aussi bien fonctionné, sur le mode ici d’un absurde captivant. Racontée avec un flegme absolu, l’intrigue surréaliste est accompagnée brillamment par des illustrations en peinture de type elles hyperréalistes, complètement et faussement sérieuses. Seule la toute fin, espèce de pirouette de vocabulaire, semblera un peu faible. A lire dans un éclat de rire intelligent.…