Parc Léopold

RÉSUMÉ

Ce texte a paru dans le recueil collectif Bloum à Bruxelles. Pour ce livre, un photographe et 24 écrivains bruxellois, wallons, flamands et hollandais ont sillonné les rues de Bruxelles, des abattoirs de Cureghem à la sérénité du parc Léopold, des rues populaires de la place Lemmens au quartier des notables européens. Ils ont rencontré des trésors cachés, de lieux affreusement banals et de petites merveilles, des magasins et des institutions politiques…
Les textes de ce…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Luc Outers

Auteur de Parc Léopold

Avec seulement cinq romans parus à ce jour, Jean-Luc Outers a pris rang parmi les écrivains qui comptent. Il fait partie de ces auteurs, assez nombreux aujourd'hui, qui ont contribué à faire de notre pays et de sa capitale des espaces où s'inscrit à l'aise la création littéraire, et même des objets privilégiés de cette création. Limitant son propos à des aires géographiques, sociales ou familiales qu'il connaît d'expérience, puisant d'abondance dans sa propre biographie pour nourrir ses inventions, il édifie une oeuvre à laquelle la récurrence des thèmes et l'incessant questionnement dont elle est chargée confèrent une unité évidente.Ses oeuvres se ressentent des courants de la création contemporaine, mais sa démarche ne résulte ni d'une volonté de rupture, ni d'une recherche du coup d'éclat. Elle s'inscrit dans une continuité, et témoigne d'une sensibilité aux mouvements de la pensée et aux évolutions de la création et de l'expression romanesques bien plus que d'un asservissement aux modes et aux théories.La gravité des problèmes abordés s'y teinte le plus souvent d'humour. Le sarcasme y est fréquent, mais il évite toute amertume. L'oeuvre tire une grande part de sa force du paradoxe qui souvent la constitue. Le dérisoire des entreprises y ouvre à des questions essentielles, l'anecdote souriante s'y inscrit dans une vision critique souvent acérée de la société contemporaine.Jean-Luc Outers se projette volontiers dans ses personnages et puise abondamment dans son vécu. Il évite cependant de tomber dans la complaisance. Même dans les moments les plus pathétiques, il s'impose une pudeur à laquelle contribue la sobriété d'un langage parfaitement maîtrisé.Inscrivant avec détermination ses écrits dans son temps, il n'en esquive ni les splendeurs ni les misères. Il y a du moraliste dans son oeuvre.
Le 5 mars 1949, naissance de Jean-Luc Outers. Son père est Lucien Outers, surtout connu pour une carrière politique brillante (il fut député européen, bourgmestre, et plusieurs fois ministre) mais qui fut aussi écrivain, à la fois pamphlétaire, historien et romancier. Père très présent aussi dans l'oeuvre du romancier, et particulièrement dans le roman La place du mort, tout entier centré précisément sur la figure du père.Études de droit à Louvain.En 1973, Jean-Luc Outers enseigne à La Louvière, où il fonde une école pour psychotiques.Professeur dans l'enseignement supérieur artistique à Bruxelles.De 1974 à 1990, il est responsable du Service éducation permanente et audiovisuel de la Commission française de la culture et membre de la Commission de sélection des films.Fondateur d'ateliers de production de films documentaires et organisateur de manifestations cinématographiques.En 1987, les éditions Gallimard publient son premier roman, L'ordre du jour, qui se verra aussitôt «nominé» pour le Prix Rossel. En 1987, J.-L. Outers devient Conseiller littéraire, responsable du Service des Lettres et du Livre au Ministère de la Culture de la Communauté française, fonction qu'il exerce encore à présent. À ce titre, il est aussi éditeur de la revue Le carnet et les instants, un bimensuel consacré à la promotion et à la diffusion des lettres belges de langue française. En 1993, J.-L. Outers a obtenu le prix Rossel pour Corps de métier, paru à la Différence et, en 1995, le prix AT&T pour La place du mort (même éditeur).De 1994 à 1996, il a été chargé du cours de littérature belge à l'université de Paris X-Nanterre.Vit à Bruxelles. Marié et père de deux enfants.

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