Piéton du monde

À PROPOS DE L'AUTEUR
Carl Norac

Auteur de Piéton du monde

im le crapaud est d'humeur bougonne. Rien ne trouve grâce à ses yeux: ni le chant de Kikika la grenouille rieuse, ni la carapace de Poc la tortue d’eau, et encore moins les acrobaties de Yo le martin-pêcheur. Une rencontre inattendue, un soir, l’amènera à voir les choses tout autrement. Avec Tim, venez à la rencontre du monde fascinant de l'étang et de ses habitants. Un kamishibai, de la musique, et plein d'activités en perspective, sans oublier la collation!
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

L’innocence souvent insolente de l’adolescence et cette envie de fuite que l’on jette à la face du monde quand on a 20 ans, Carl Norac en a fait le matériau de sa poésie à la fois brute, dense et sensuelle.En ce temps-là, ma vie s’inventait encore. J’avais la fraîcheur des abîmes quand elles balancent l’adolescent d’une paroi vers l’autre et qu’il bande à l’idée de vivre. Je courais dans les forêts avec des mots vainqueurs à la bouche. Mon emploi était le candide. J’en cultivais les ombrages.Depuis les premiers recueils publiés dans les années 1990, le poète ne cesse d’arpenter les deux hémisphères de la poésie, ceux de l’enfance et de l’adulte qui chez lui d’ailleurs ne font qu’un, vaste et transfrontalier.…


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J’entame ici la traversée : des souvenirs vers un avenir de calme et de liberté Germaniste de formation, traductrice entre autres du letton, passionnée par les langues endogènes, en particulier le picard, Rose-Marie François poursuit une œuvre poétique qui se densifie au fil des recueils traduits eux-mêmes en plusieurs langues. Depuis Course lente avant l’aurore publié en 2015 aux éditions Maelström, l’auteur puise dans ses voyages pour embarquer le lecteur vers des contrées personnelles à la fois linguistiques et géographiques. C’est ici, dans ce dernier opus, l’Afrique subsaharienne que chante la poétesse. Une mosaïque de souvenirs africains glanés pendant un demi-siècle de rencontres et de compagnonnage sur le continent. Septante-quatre sizains ciselés qui résonnent du Togo au Sénégal et où l’auteur se promène en quête peut-être d’une autre peau. La lumière est exquise, excessive, incisive me mord les cils, les aisselles et les sangs. Va-t-elle m’énucléer ? Le mot existe encore ? Je cherche à distinguer mon habit de ma peau : un épiderme de coton, blanche lenteur d’une insistante, une insolente, lacération. Jouant sur les assonances, les allitérations, sur le jeu des rimes internes, la langue se déplie au contact des éclairs qui surgissent de la mémoire, vaste vasque de palabres rythmés par les tambours du cœur. Sanguine et dansante, la poésie semble souffler sur le sable des textes qui ont laissé des traces dans l’imaginaire de Rose-Marie François. Les pas et les visages de certains auteurs évoqués qui ont pour noms Glissant, Jabès ou Senghor. Mais si la mémoire garde ici l’empreinte ensoleillée de certaines semelles de vent et de plaisir, l’auteur n’oublie pas pour autant, loin de là, la violence brûlante de l’Afrique. Une Afrique aphone de cris qui ne sont plus seulement des chants mais bien les marques de douleurs indélébiles. Tout au long du texte, le vocabulaire parfois âpre sectionne les saisons et fait écho à la fragmentation des corps excisés, mutilés. Ces haches qui confondent le tronc des arbres durs avec le tronc des hommes. Ces lames qui confondent l’immensité de l’Océan avec l’intimité des femmes. Les mots de Rose-Marie François, rehaussés par les lumières fortes des peintures d’Isabelle Vaessen, captivent et envoûtent en réussissant le pari d’entremêler habilement les ombres et les lumières d’une Afrique contrastée. Une Afrique charnelle où…

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