Auteur de Premier sang
Antonin fait face à quelque chose d'inhabituel. Son grand-père est malade.…
Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…
Les chemins de l'école. Devi - Inde
Après avoir rencontré les quatre enfants du documentaire de 2014, nous faisons connaissance avec quatre autres enfants du monde qui ont en commun de vivre une aventure chaque matin en allant à l'école… C’est à Kalingapatnam, un village-île sur la côte de la mer du Bengale, que Devi, petite indienne de 13 ans, est prête à parcourir des kilomètres à travers plaines et rivières pour atteindre son Lire la suite La chaîne France 5 a réalisé une série de documentaires intitulée « Les chemins de l'école », qui vise à montrer la façon dont les enfants vivent et grandissent dans d'autres pays, d'autres cultures que notre Occident reconnaissable. Devi, pré-adolescente d'un village-île sur la côte de la mer du Bengale, en Inde, fait partie de ces écoliers « pas comme les autres ». Sa famille pauvre a marié ses deux sœurs aînées, mais essaie de préserver l'avenir des plus jeunes : elles feront quelques études, même si le chemin de l'école, donc, passe par des rivières à traverser, des forêts à arpenter, une longue route qui fatigue Devi dès le petit matin. La jeune fille est persévérante, pleine d'espérance dans son projet de devenir médecin, et ses deux amies l'accompagnent. La solidarité est de mise dans ce petit monde si loin du nôtre, où il faut aller chercher l'eau au puits et où les enfants font la lessive pour aider les parents. Raconté en « je » de manière simple et certainement calquée sur la série télévisée, abondamment illustré d'images issues du même…