Auteur de Ric Remix
Né le 08 mai 1925 à Tournai
Formation à l’Athénée de Schaerbeek.
Il a commencé à écrire à l’âge de 15 ans. Son premier livre Meurtre pour meurtre a été publié en 1941. Directeur littéraire aux Editions du Lombard Presque toujours sans synopsis pré-établi, je raconte souvent une histoire dont je ne connais pas la fin. Je rends ainsi hommage à Simenon qui disait : “Comment voulez-vous que je vive quelque chose qui a déjà été vécu ?”. Formée par la télévision et la BD, mon écriture est volontairement visuelle. Dans mes premiers romans, je me laissais guider surtout par les mots, maintenant je raconte les images en un langage que la majorité des lecteurs comprend. La rencontre du dessinateur Tibet l’amena à créer avec ce dernier le célèbre héros de BD, Ric Hochet, dont plus de septante albums ont paru à ce jour, traduits dans une quinzaine de pays différents. Il a écrit plusieurs adaptations de romans de Steeman pour la télévision (Le condamné meurt à 5 heures et Les Atouts de M. Wens). Il a publié chez Hachette, coll. Labyrinthes, trois polars historiques dont Charles Dickens est le héros (Les chemins de lune, Le voleur d’âmes et Les anges de cire).
Auteur de Ric Remix
David Vandermeulen a la particularité d’être à la fois un auteur complet et un scénariste pour d’autres dessinateurs. Issu du fanzinat où il fut particulièrement actif, il a émergé au début des années deux mille en publiant Littérature pour tous (Six Pieds Sous Terre) puis, une œuvre forte, engagée, érudite et monumentale : Fritz Haber (Delcourt). Cette biographie du chimiste juif allemand qui reçut le prix Nobel en 1918 fera mille pages. Elle en est à son troisième volume. Mi-historien mi-biographe, Vandermeulen apparaît avant tout comme un brillant passeur de mémoire. (T.B.)
Parcours
Autodidacte (plus haut diplôme décroché à l’âge de 11 ans), David Vandermeulen poursuit ses études jusqu’à l’âge de 21 ans en tant qu’élève libre à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles puis à l’École du Louvre. Fondateur en 1997 du café-concert bruxellois Le Galactica, il organise de nombreuses manifestations évoluant autour de la scène underground belge (fanzinat BD, théâtre, cinéma, rock). Il se fait avant tout connaître en France grâce à ses contributions dans le monde de la bande dessinée, en créant dans un premier temps sa propre structure éditoriale, Clandestine Books, avec laquelle il publie ses premiers récits et ceux de ses amis José Parrondo, Jean Bourguignon, Jampur Fraize, Pic Pic André, etc., puis en collaborant régulièrement en tant qu’auteur de bande dessinée aux magazines français Jade et Ferraille. Il se distingue en 2005 avec la sortie du premier tome d’une imposante biographie en couleurs directes du chimiste juif-allemand Fritz Haber, titre qui reçut un accueil très remarqué, tant dans les milieux de la bande dessinée (nominé au Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême, dans la catégorie du meilleur album de l’année 2005, nommé encore en 2011, Prix de la BD historique à Blois en 2008), que dans les milieux universitaires.
Dès 1999, il s’immisce dans le littéraire en créant le personnage de Monsieur Vandermeulen, un vieux pédagogue Vieille-France, avatar avec lequel il écrit de nombreux ouvrages destinés à la « jeunesse perdue », comme le manuel scolaire Littérature Pour Tous paru aux Éditions 6 Pieds sous Terre, Le Cid, version 6.0, un digest iconoclaste du célèbre succès de Pierre Corneille, ou encore, Initiation à l’ontologie de Jean-Claude Van Damme ou Le concept aware, la pensée en mouvement, un véritable essai de philosophie consacré à la pensée du célèbre karatéka (dont de larges extraits furent publiés dans la revue littéraire parisienne Teckel, féroce pastiche de Tel Quel, dirigé par Jean-Bernard Pouy). On lui doit également une collaboration fidèle au journal Le Tigre, pour lequel il rédige depuis le premier numéro des articles historiques farfelus mais exigeants, prochainement publiés chez l’éditeur Monsieur Toussaint Louverture.
Lauréat de la bourse de congé sabbatique 2011-2012
Ludo est très déçu. Son père, ce héros, cet intrépide policier (en réalité simple planton) n'a toujours pas réussi à attraper Noël Pâques, un dangereux cambrioleur déguisé en père Noël, qui écume la ville au nez (rouge) et à la barbe (blanche) des forces de l'ordre. Ludo, lui, pourrait le coincer, c'est sûr ! Il lui suffirait de faire comme dans les BD de son héros préféré, l'inspecteur Castar Lire la suite La collection « Mille bulles », de l’École des loisirs, que dirige l’écrivain Xavier-Laurent Petit, réédite, dans des albums souples moyen format à petit prix, d’excellentes séries ou one-shot destinés à la jeunesse, publiés quelques années auparavant chez des éditeurs de bandes dessinées. Parmi celles-ci, « Mille Bulles » nous propose Ludo , une série publiée par Dupuis. Après Enquêtes et squelettes et Tranches de quartier, voici donc une troisième aventure de Ludo, un petit garçon très débrouillard, qui voue à son policier de père une grande admiration. Ludo, passionné de bandes dessinées, dévore les aventures de son héros préféré, le fameux inspecter Castar, le policier qui vient à bout de tout et qu’il s’applique à imiter en menant ses propres enquêtes dans la vraie vie. Chaque enquête de Ludo constitue une histoire à part entière, que l’on peut aisément suivre sans avoir lu les autres albums. Comme son père n'est pas parvenu à arrêter un dangereux malfaiteur nommé Noël Pâques, Ludo décide d'intervenir. Sa rencontre avec deux étranges créatures phosphorescentes qui vivent dans les tuyauteries, l'entraîne dans une aventure endiablée que ne renierait pas le fameux Castar. Une histoire à la fois drôle et rafraîchissante, poétique et chaleureuse, où l'on prend autant de plaisir de lire les aventures de Ludo que celles de son héros de papier. Une mise en abîme où l'on ne se perd jamais tant le découpage des récits est intelligemment fait. Le dessin lisible et dynamique…
Un récit qui se passe dans l'Italie du XVe siècle et met en scène le personnage…