Sur le seuil de la maison que ses enfants ont quittée, une femme s’arrête. Mission accomplie. Hier encore, il y avait tant à faire…Une vie devant elle. Autrement. Et à nouveau, tout découvrir.Itinéraire inconnu, l’écriture pour seule boussole.Elle s’offre le voyage… Veillir. Habiter sa dernière saison, non comme un déclin à subir, mais comme un projet à nourrir.Dire qu’elle les aime à ceux qu’elle aime. Se faire légère.Chemin…
Auteur de Sur la pointe des mots
Jacques Nergal, un photographe de presse sexagénaire, accompagne au Mali les membres d'une ONG…
Croisade pour la mer relat e, d'une manière extrêmement vivante, l'histoire de l'opération…
Partout autour de nous, le monde bouge, s'agite, change. Et pourtant, là-bas, au plus secret de la forêt, chaque année, depuis que le cerf est cerf, persiste le brame : spectacle unique, vrai, d'une théâtrale beauté.Temps calme, doux. Le jour fuit devant la nuit. Un grand voile d'ombre menace la forêt. De loin en loin, des hulottes s'interpellent sur les lisières.Devant moi, le Gagnage des Souches plonge dans le silence. Une harde de quelques biches et faons y viande en paix. « Méphisto », grand douze cors, la domine et s'affaire auprès d'elle. Il est noir de robe comme de bois. Sa ramure est serrée, haute et bien couronnée.Jean-Luc Duvivier de FortempsDans le creux d'un étroit vallon où court un ruisseau entre des pierres moussues, brusquement détale un chevreuil. Telle une ombre bondissante au milieu des fourrés, il traverse le coupe-feu et disparaît rapidement sous les arbres dans un bruissement de feuilles et d'aboiements exaspérés.Plus petit que les autres cervidés, habillé d'une robe fauve à poils courts en été et d'un pelage épais gris foncé en hiver, le chevreuil est un animal aux moeurs crépusculaires…