Critique gastronomique, Philippe Fiévet a arpenté les routes de Wallonie et de Bruxelles pendant des années pour le compte de journaux et de ces guides qui font la pluie et le beau temps dans le monde de la restauration. Gourmand et gourmet, l’homme rend compte d’un univers qu’il a côtoyé de près comme observateur, mais aussi comme acteur. S’il prend la précaution classique de dire dans son propos liminaire que les faits décrits relèvent de la fiction, on reconnaît sans peine les lieux cités et les personnes évoquées à telle enseigne que le récit peut s’apparenter à un documentaire intimiste sur le monde des restaurants et des guides gastronomiques en Belgique francophone.L’univers de l’horeca est connu pour l’extrême volatilité…
Le journal d'Alice (T.3). Confidences sous l'érable
Salut cher Journal, Je brûle d’impatience de te raconter mon voyage à Ottawa avec ma meilleure amie ! Trop génial, même s’il a commencé d’une façon surprenante… Même si j’adore Astrid (ma mère – très chouette, mais a-t-elle déjà été adolescente ???), Marc le guépard (mon père), mes sœurs Caro et Zoé, sans oublier Grand-Cœur (le plus adorable des chats), il faut avouer…
Aujourd'hui, c'est la première fois que Tibi va à l'école. Il faut faire des kilomètres à pied, mais le petit garçon est heureux, avec son beau cahier tout neuf et son stylo quatre couleurs. Il va apprendre des tas de choses... Même des choses auxquelles il ne s'attend pas... Tibi, petit garçon sénégalais, attend son premier jour d'école avec impatience et sans doute un peu d'appréhension. Le moment venu, il est très fier d'avoir reçu un cahier tout neuf et un stylo à quatre couleurs. C'est plein d'enthousiasme qu'il part vers l'école de son village où il apprendra plein de choses nouvelles. De manière implicite, l'auteur donne des éléments culturels et économiques concernant le pays de Tibi, ce qui peut amener une réflexion chez les lecteurs. Cette histoire simple nous donne un autre aperçu de l'école et parle aussi des valeurs de partage et de générosité. Ce roman, de la collection Premiers romans, est bien adapté aux lecteurs débutants. Les héros sont clairement identifiés, le texte est clair, truffé de dialogues : les caractères sont larges et les illustrations, nombreuses et gaies, sont une aide à la compréhension de l'histoire. Dans la même série, nous recommandons Le pyjama de Tibi, qui met en évidence la difficulté de la relation entre un fils et son père émigré sur un autre continent, Le papa de Tibi, qui raconte les retrouvailles de Tibi avec son père rentré au pays, Le ballon de Tibi, qui met en scène le football, sport très populaire au Sénégal. Paru dans la bibliographie La lecture, c’est trop dur ! Suggestions…