Auteur de Tequila frappée : thriller
KACZMARCZYK (M.), La littérature : un regard qui se partage. Un exemple à l'école in Audax, Hainaut, n° 32, mars 1994, p. 33-34.
NORAC (C.), Nadine Monfils : portrait d'une renarde à la peau de papier, ibidem, p. 31-32.
Louis était en terminale, il est mort brutalement, écrasé par une voiture en ville. Alexia, sa jeune sœur, est anéantie, tout comme le reste de la famille. Elle cherche à comprendre qui était ce grand frère qui ne souriait plus depuis quelques années, ce « grand garçon maigre et mal dans sa peau de dix-sept ans, des cheveux noirs, des yeux tristes, un long nez qu’il détestait, peu causant et très secret ». Alors elle fouille sa chambre, trouve ses carnets intimes, ses poèmes et son téléphone portable sur lequel elle trouve d’étranges SMS reçus après sa mort. Et puis elle lit aussi son journal. Elle découvre un autre Louis, le vrai, celui qui depuis plus de trois ans est le souffre-douleur du lycée, subissant des brimades et des humiliations quotidiennes. Celui qui deale et se livre au trafic d’herbe, de cocaïne et d’héroïne dans les toilettes du même lycée. Alexia enquête, interroge et se demande comment est mort Louis et pourquoi. N’aurait-il pas été assassiné ? Le roman est construit à deux voix : celle d’Alexia tout d’abord, qui investigue et avance sur des territoires dangereux, et celle de Louis, qui est mort, mais qui est présent malgré tout, à travers ce qu’il écrit dans son journal. C’est un polar tout d’abord, bien mené, au suspens haletant, mais aussi un récit très psychologique qui emmène le lecteur dans la tête et la vie d’un adolescent fragile, qui ne montre rien de sa vraie vie à son entourage, et qui, peu à peu s’enfonce dans des engrenages infernaux. Il est manipulé et ne sait plus comment s’en sortir. Le roman est crédible et montre aussi l’aveuglement des parents de Louis qui ne veulent rien voir, rien savoir, parce que sans doute la vérité serait trop douloureuse à affronter.…
Le jour des premières fois. Flocons & Cie
Mademoiselle Coline décide d’emmener ses élèves en classe de neige au Signal de Botrange, le point le plus élevé de la Belgique. Les enfants sont surexcités : à eux la neige fraîche, le ski, les bonshommes de neige et les feux de…