Simenon parle à diverses reprises de Marsilly dans ses œuvres autobiographiques, cette petite commune de Charente-Maritime, au nord de La Rochelle, face à l’île de Ré, où il s’est installé au printemps 1932 et qui, à cette époque, comptait environ sept cent cinquante habitants, soit cinq fois moins qu’en 2017. Jusqu’en automne 1934, et tout en n’arrêtant pas de voyager à travers la France et de se rendre souvent à l’étranger, en Afrique notamment, il y a occupé, on le sait, une vieille gentilhommière baptisée La Richardière. Dans sa dictée Point-virgule (1979), il raconte comment un beau jour, il l’a découverte. » Cela a commencé par une bévue impardonnable. Dans les environs de Marans, je repérai une grande maison ancienne, entourée de quelques beaux arbres et d’un potager minutieusement entretenu. Le tout était entouré de murs. La mer n’était pas à trois cents mètres. J’ai dû sonner plusieurs fois au portail. Enfin…
Auteur de Vivre et mourir à Marsilly
Né le 29 avril 1942 à Anvers
Docteur en droit et bachelier en philosophie de l’Université de Louvain
J’essaye de me mettre entièrement au service de l’illustrateur, de répondre à ses goûts et son esthétique. De 1969 à 1976, directeur de collection puis directeur littéraire aux Ed. Marabout. Depuis 1977, activités éditoriales Livre de Poche, Librairie des Champs-Élysées, 10/18, Julliard, Fleuve Noir, etc.… Publications : une cinquantaine d’ouvrages (romans, nouvelles, essais, anthologies) sous son propre nom et une demi-douzaine de romans policiers sous le pseudonyme d’Alexandre Lous. Collabore au magazine Le Vif-l’Express et surtout au Magazine littéraire.
La fin de quelque chose ( Editorial )
In the old days Hortons Bay was a lumbering town. No one who lived in it was out of sound of the big saws in the…