Werner Lambersy   1941 - 2021

PRÉSENTATION

Werner Lambersy participe, depuis 1989, à la promotion des auteurs belges en France, et il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages dont L’Horloge de Linné (Éditions Phi, 1999) ; D’un Bol comme image du monde (Éditions Le Loup de Gouttière, 1999-2000) ; Dites 33 ; c’est un poème (Le Dé Bleu, 2000) ; Singuliers regards (Éditions CFC, 2000) ; Je me noie (en collaboration avec Sarah Kaliski, Éditions L’Amourier, 2001) ; Ecce Homo (Éditions Images d’Ivoire, 2002) et Puits, cachettes & passages (Éditions Syllepre, 2002).

BIBLIOGRAPHIE
PRIX
  •   Prix  Gauchez-Philippot 
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Autant le dire tout de suite : j’aime Werner Lambersy, le poète Werner Lambersy. J’aime le fait qu’il joue franco. Cartes sur table. J’aime la limpidité de ses recueils. La limpidité de chacun de ses « projets », comme on dit. Sommet d’où jeter son pinceau n’échappe pas à cette règle. Tant mieux pour nous, dirais-je.Dans une espèce de préface de quelques lignes mais qui n’en est pas une, Lambersy nous avertit : ce recueil a été écrit d’après les cent vues d’Edo de Utagawa Hiroshige où, humble interprète reprenant les instants de la vie quotidienne, il interprète avec des moyens simples des paysages dont l’homme ni la nature ne sont jamais absents. Et voilà, tout est dit, pourrait-on dire. Sommet d’où jeter…


Le Carnet et les Instants

Werner LAMBERSY, peintures d’Emmanuelle RENARD, Départs de feux, Tipaza, 2017, 140 p., 30 €, ISBN : ISBN : 978-2-912133-45-8
Demi-sommeil de chats devant L’âtre des planètes
L’ange de la parole Déferlant sur l’océan bègue des Vagues
Les mondes et moi on apprend à Se connaître
Quelquefois les yeux Suffisent qui lancent des bouées
Voilà, c’est cela, Départs de feux, de courts poèmes emplis de souffle. De courtes affaires où Werner Lambersy n’arrête pas de s’interroger sur l’écriture, la vanité de l’écriture, l’humain, l’humanité, l’humain dans ses rapports au non-humain, végétal, animal ou minéral, l’humain dans le monde, dans le cosmos, l’humain avec le monde, les oiseaux, la lune, l’humain pareil au non-humain, pareillement…


Le Carnet et les Instants

En écrivant quelque part que « tout ce qui entre dans le livret est chant », le poète-philosophe belge Max Loreau (1928-1990) définit le rôle qu’il assigne au poème. Un chant poétique donc qui impliquerait le désir d’appliquer au langage poétique une sorte de danse, de relief corporel par le truchement d’une mise en scène opératique. Une réflexion sur la mise en mouvement du rythme musical du poème qu’il convient de garder à l’esprit quand il s’agit d’aborder le continent que forme l’œuvre de Werner Lambersy.On connaît l’impressionnante bibliographie de ce dernier et les multiples sources auxquelles elle puise dans les « chants » des littératures mondiales. Son nouvel opus, Mémento du Chant des archers de Shu, s’enracine ici dans…